C’est un témoignage recueilli par la rédaction de Conakryinfos en prélude à cette date commémorative du 28 septembre. Une date qui marque le massacre survenu en 2009 au stade du même nom.
Ils étaient environs 150 personnes à perdre la vie et des centaines de femmes violées. Ces victimes qui sont encore en vie, vivent avec de ‘’tristes’’ souvenirs.
« J’étais partie au stade pour réclamer un droit constitutionnel, mais malheureusement la situation a tourné à l’enver. On a subi beaucoup de choses, on a été tabassé, violée et humiliée », nous a confié Mariama Bobo Bah, l’une des victimes de ce massacre.
Pour tenter de consoler ces pauvres gens, l’État aurait pu ouvrir un procès, car on a encore mal au cœur, poursuit dame Mariama Bobo Bah.
« Nos plaies ne sont pas encore gueries, moi personnellement j’ai une souffrance dont je ne peux pas expliquer. Alors nous demandons justice. Il faut arrêter et punir ceux qui ont commis ces crimes », a-t-elle souhaité.
A rappeler que depuis ce massacre, plusieurs associations de défense de ces victimes ont été créées, mais justice n’est toujours pas faite depuis 10 ans.
Siradio Kaalan DIALLO