Le procès du secrétaire général de la fédération syndicale autonome des banques, assurances et microfinances de Guinée (FESABAG), Abdoulaye Sow s’est poursuivi ce jeudi au tribunal de première instance de Kaloum.
À l’ouverture du procès, la parole a été donnée aux avocats de la partie civile dont Me Pépé Antoine Lama, Me Almamy Samory Traoré, Me Adam Salomon et autres. Ils se sont succédé plaidant ainsi à un abandon des poursuites judiciaires engagées contre Abdoulaye Sow.
Pour sa part, le procureur de la République a expliqué de fond en comble les accusations mises à la charge du leader syndical des banques commerciales.
Dans ses réquisitions, le procureur a déclaré que les faits sont constitutifs pour retenir Abdoulaye Sow dans les liens de la culpabilité. Il a donc requis 6 mois d’emprisonnement ferme et au paiement d’une somme de 1000.000 de francs guinéens contre le mis en cause.
Pour réfuter toutes les accusations évoquées par le parquet, les avocats de la défense ont plaidé en faveur de leur client, Abdoulaye Sow.
Ainsi, Me Alsény Aïssata Diallo a, pour sa part, indiqué sous un regard impuissant d’Abdoulaye Sow que son client n’est coupable de rien dans cette procédure. Il a demandé au juge de libérer purement et simplement son client.
Ensuite, c’est au tour de Me Salifou Béavogui qui a pris la parole pour faire ses plaidoiries. Lui a également demandé de libérer Abdoulaye Sow, car selon lui, son client n’a rien fait qualifiant ce procès de procès de la « honte ».
Pendant cette audience correctionnelle où la salle était remplie d’observateurs, des travailleurs de banques ont été bloqués à l’entrée de la route qui mène au TPI de Kaloum. Ils ont été empêchés de tout accès par des agents de la police. Ces travailleurs manifestaient d’ailleurs contre la détention de leur leader syndical.
À la barre, Abdoulaye Sow était assis sur une chaise, à cause de son état de santé et sur autorisation du juge audiencier Kabinet Keita.
Ansou Bailo Baldé