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Tibou Kamara : « Si Sidya Touré ne m’avait pas cité dans sa déposition, jamais je n’aurais été intéressé par cette affaire du 28 septembre »

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L’ancien ministre au temps de la transition militaire dirigée par le Capitaine Moussa Dadis Camara a réagi ce jeudi 04 octobre dans les ‘’Grandes Gueules’’ sur les accusations portées à son encontre par le leader politique, Sidya Touré lorsqu’il avait été entendu devant le pool de juges en charge en charge du dossier du 28 septembre 2009. Aux dires de l’actuel ministre de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, s’il n’avait pas eu cette déposition de Sidya Touré, jamais il n’aurait été intéressé de près ou de loin par cette affaire du 28 septembre.

« Le 28 septembre, je n’ai pas été mêlé à ces événements mais je vais vous dire aujourd’hui la raison pour laquelle j’ai été appelé à la Justice. La seule et unique raison. Je rappelle au passage qu’il y a eu l’audition de nombreuses personnes qui ont été témoins, qui ont vécu dans leur chair et dans leur âme ces événements, des éléments des forces de défense et de sécurité. Il y a eu même des enquêtes internationales d’ONG indépendantes qui ne sont pas mêlées à nos conflits internes et qui donc sont supposées avoir fait un travail plus ou moins objectif. Aucune des institutions nationales ou internationales, aucune des personnalités appelée à témoigner ne m’a cité ou n’a fait la moindre allusion à moi. C’est dans sa déposition à lui, que monsieur Sidya Touré a fait allusion à moi et a proféré des accusations. C’est sur la base uniquement de ses affirmations que la justice a estimé que celui qui a été mis en cause avait également le droit de se défendre », a déclaré Tibou Kamara.

Pour l’ancien ministre de la communication du CNDD, le conflit s’il y a lieu avec Sidya Touré, est lié au sentiment qu’il a et au ressentiment de ces partisans qui estiment que lui, Tibou Kamara au tournant de 2010 a été l’artisan pour freiner son ambition présidentielle et retarder son accession au pouvoir qui selon lui s’éloigne comme sa jeunesse.

Oumar SOW

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