The news is by your side.

Santé : Un médecin explique les risques liés à l’automédication

les Annonces 224

De nos jours, la pratique de l’automédication fait l’objet d’une grande attention dans le milieu de la santé, mais aussi dans le milieu social. Non pas parce que la pratique serait nouvelle, mais parce qu’elle est souvent encouragée par la population de la classe moyenne.

Face à cette situation, il convient de s’interroger sur la question des risques liés à ce phénomène.

Interrogé par Conakry Infos, Dr Cheick Ahmed Doumbouya trouve que ce procédé peut s’avérer dangereux pour les pratiquants.

L’automédication correspond à la consommation d’un ou de plusieurs médicaments sans la prescription d’un médecin, ni nécessairement le conseil d’un pharmacien.

En Guinée, la pratique est monnaie courante chez une grande partie de la population. Presque commode, elle engendre des risques selon docteur Check Amidou Doumbouya, médecin chef du service de médecine générale au centre de sante de Ratoma.

« Prendre des médicaments sans l’avis d’un médecin a beaucoup de risques. On ne prend pas de médicament par simple plaisir. Les médicaments sont donnés, c’est quand on a des plaintes. Il y a beaucoup de médicaments qui ont des effets secondaires. Ils peuvent nuire à la santé de personne », a-t-il déclaré.

Le risque théorique lié à ce phénomène fréquent concerne 50% à 70% de la population. Cependant, nombreux sont aussi des professionnels impliqués dans le domaine sanitaire aussi que des pharmaciens qui livrent des produits sans prescription.

« Le pharmacien doit refuser systématiquement de donner le médicament sans la prescription d’un médecin », a lancé Dr Cheick Amidou Doumbouya.

Par ailleurs, nombreuses personnes accusent par un manque de moyen pour pouvoir se procurer de médicaments dans une pharmacie légale. Face à cette situation, le médecin a conseillé que : « se faire consulter par un médecin pour qu’il y ait une prescription médicale et acheter les médicaments à la pharmacie. Eviter l’automédication. Demander le conseil d’un médecin ou concernant les effets indésirables du médicament ».

L’implication active des autorités pour un accès facile aux produits pharmaceutiques pour tous les citoyens à travers le pays serait la bienvenue afin de lutter contre l’automédication.

Pour résoudre définitivement cette problématique, le CNRD a convoqué mercredi, au cours d’une réunion au camp Samory Touré, l’ordre national des pharmaciens, l’ordre national des médecins, MEDICRIME, ainsi que des représentants des ministères de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, de la Santé et de l’Hygiène Publique, du Commerce, de l’industrie et des PME (service contrôle qualité) pour enclencher une lutte contre les faux médicaments et les cliniques clandestines en Guinée.

BIS

Tel : +224 656 77 52 34

À LIRE AUSSI