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Présidentielle 2020 : Tenue à Conakry de la deuxième session du comité inter-parties sur l’information et d’échanges sur le processus électoral

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En prélude à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisée, vendredi 28 août, dans un complexe hôtelier de Conakry, la deuxième réunion du Comité inter parties (CIP), dans le cadre de l’information et d’échanges relatifs aux opérations du processus électoral, des opérations de révision exceptionnelle des listes électorales et l’état d’avancement du traitement des données dans le site central.

Financée par l’USAID avec le soutien technique du National Démocratic Institut (NDI), cette réunion a connu la présence d’une centaine de participantes venues de la CENI, des partis politiques, de la société civile, de l’administration centrale, des médias, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des institutions républicaines.

Dans son discours de bienvenue, le vice-président de la CENI, Bakary Mansaré a remercié les partenaires, en particulier le NDI qui fait de la grande place dans le cadre de la collaboration avec la CENI et de son implication davantage pour créer un environnement électoral apaisé qui soit propice à la conduite sereine des élections en Guinée.

« Je voudrais remercier en particulier NDI et USAID pour leur contribution à l’organisation inlassable des différentes rencontres de CIP pour discuter avec les acteurs sur les dispositions pertinentes qui tournent autour des activités prévues dans notre programme à la CENI. », a-t-il déclaré, avant d’exprimer sa détermination dans la mise en œuvre des efforts pour finaliser la mise en œuvre des recommandations de la mission de la CEDEAO et de l’OIF.

« La CENI s’engage à poursuivre les efforts dans le cadre de la prise en compte des nouveaux majeurs depuis la fin des enrôlements de 2019, la radiation des électeurs décédés, l’extirpation du fichier électoral pour tous les cas d’éventuel mineurs. Un comité de pilotage pour travailler avec l’opérateur technique sur les difficultés qu’on pourrait rencontrer sur le terrain afin de trouver les solutions adéquates. Améliorer son logiciel d’enrôlement et de détection des mineurs sur le terrain pour qualifier davantage la participation des électeurs pour le succès du vote », a indiqué le vice-président de la CENI.

Pour gagner le pari, la CENI entend déployer une équipe sur le terrain pour maîtriser les données électorales au regard des dispositions de l’article 64 et 65 du code électoral mais du mouvement démographique des électeurs.

La directrice du département fichier électoral à la CENI, Djenabou Touré, a rappelé que suite à une mission d’audit des experts de la CEDEAO, au sein de la CENI, les statistiques proprement parlées ne seront présentées que lorsque cette commission aura rendu son rapport.

Une façon pour la CENI de se mettre à l’abri pour éviter de donner les statistiques susceptibles auxquelles certains vont se raccrocher alors qu’il y aura des données finales qui seront communiquées, suivies des opérations relatives à la génération et l’impression de la liste électorale définitive dans les jours à venir.

Dans le cadre de l’assainissement du fichier électoral qui suscite assez de commentaire, Djénabou Touré a mis l’accent sur les efforts des travaux réalisés de la CENI qui, selon elle, sont estimés à hauteur de 80 à 90% sur le système de détection des mineurs sur les 5 millions d’électeurs au-delà des nouveaux inscrits après la révision exceptionnelle des listes électorales qui a duré 15 jours. Une opération qui s’est étalée du 21 juillet au 3 août 2020.

« Vous pouvez le constater vous-même il y a des activités qui sont effectués à 80 et d’autres jusqu’à 90%. Ceux qui sont à 80% comme la radiation des électeurs décédés est dû quand-même à l’arrivée tardive des certificats de décès dans des zones éloignés. Au-delà de ça, c’est la détection des présumés mineurs dans la base de données que le travail est effectué, mais c’est la CENI par son ensemble qui a demandé, soit une certification du module ou une vérification ou validation du module. », a souligné Mme Djenabou Touré.

Quant au Directeur du département démembrement à la CENI, à Boubacar Biro Barry, il a rassuré des efforts consentis dans les préparatifs du chronogramme.

« Nous disons que le chronogramme va bon train et que toutes les activités planifiées sont en marche. Nous avons conçu ce manuel de processus pour relever des doutes et des équivoques dans le cadre du déroulement des opérations électorales qui va être présenté à toutes parties prenantes du processus. Ils auront une copie pour s’en servir. Ce présent manuel est un guide de conduite des opérations électorales pour aider chaque acteur du processus à éliminer les pratiques qui amènent des discrédits au vote, parce que ce sont des pratiques parfois qui ne sont fondées ou non comprises par des acteurs. Il s’agit d’un outil qui fait prendre à tous les acteurs du processus électoral une conscience collective et de responsabilité particulière dans la lutte pour l’élimination des pratiques qui entachent la crédibilité des élections. », a précisé, M. Biro Barry, Directeur département démembrement à la CENI.

Facely Diawara

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