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Plus de 200 morts dans une frappe sur un hôpital à Gaza: Israël et le Jihad islamique se rejettent la responsabilité

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Au moins 200 personnes ont été tuées mardi soir dans un tir sur l’enceinte d’un hôpital de la ville de Gaza, suscitant de vives réactions à l’étranger au onzième jour de la guerre déclenchée par l’attaque du mouvement palestinien Hamas contre Israël.

Au moins 200 personnes ont été tuées mardi soir par un tir sur l’enceinte d’un hôpital de la ville de Gaza, suscitant de vives réactions à l’étranger au onzième jour de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas contre Israël.

« Des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres » de l’hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, où « 200 à 300 personnes sont mortes », a affirmé le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.

Le mouvement islamiste Hamas au pouvoir à Gaza accuse Israël d’être à l’origine de cette frappe. L’armée israélienne impute elle le tir de roquette tombé sur l’hôpital au Jihad islamique, autre groupe armé palestinien. « D’après des informations des services de renseignements, basées sur plusieurs sources que nous avons obtenues, le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l’hôpital », a affirmé de son côté l’armée israélienne dans un communiqué, paru cette nuit.

Une accusation de responsabilité du Hamas, qui a de nouveau été brandie par Israël ce mercredi, vers 11h heure de Paris. « Les preuves, que nous partageons avec vous tous, confirment que l’explosion dans un hôpital de Gaza a été causée par le tir d’une roquette du Jihad islamique ayant échoué », a affirmé le porte-parole militaire Daniel Hagari lors d’une conférence de presse.

« Cette analyse professionnelle est basée sur des renseignements, des systèmes opérationnels et des images aériennes, qui ont tous été recoupés », a-t-il déclaré.

Après cette deuxième annonce, le président américain Joe Biden, en visite en Israël mercredi, a soutenu la version des autorités israéliennes imputant à des combattants palestiniens la frappe ayant tué des centaines de personnes dans un hôpital de Gaza.

 

 

 

La rédaction

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