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Me Salifou Beavogui : « Nos clients sont tous malades à cause de leurs conditions de détention. »

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Au cours d’une conférence de presse du collectif des avocats de la défense du dossier Ousmane Gaoual Diallo et Cie, l’un des avocats, Me Salifou Beavogui, a annoncé que les conditions de détention sont de leurs clients sont déplorables.

Selon lui, « ils sont pratiquement tous malades à cause de leurs conditions de détention. »

 « Vous savez chacun de nous traîne une maladie mais résiste. Alors si vous êtes privé de liberté, vous vous retrouvez dans une certaine situation, la maladie ne peut que s’empirer. Si vous prenez par exemple honorable Ousmane Gaoual Diallo, il a les maux d’yeux, il a des problèmes de nerfs, il a des douleurs sur tout son corps lié au fait que avant s’il avait la possibilité de se mouvoir, de faire le sport, aujourd’hui, tout cela est interdit. Ils sont sur place, 24h/24, de sorte que il nous a rapporté que des fois, il a l’impression que son côté gauche est dysfonctionnel et qu’il frôle la paralysie. », a-t-il révélé.

Avant de rajouter que « Ousmane Gaoual Diallo a été évacué deux ou trois fois à l’hôpital à ses propres frais. Une fois même, poursuit-il, il a payé 7 millions de francs guinéens pour les examens à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS ».

Depuis que le collectif a annoncé la suspension de sa participation dans cette procédure, selon maître Beavogui, ‘’il y a un jeu de mots qui prête à confusion. C’est-à-dire, les mots que certains utilisent est en train de créer la confusion sur la décision du collectif de suspendre leur prestation’’.

Selon Me Beavogui, ‘’il y a certains qui utilisent le mot « retrait », il y en a d’autres qui vont jusqu’à employer le mot « déporter ».

Face à cette situation, l’avocat a apporté des précisions.

« Je voudrais qu’on soit fixé sur un seul concept que nous, nous avons utilisé parce que le courrier qui a été adressé au pool des juges d’instructions, qui date du 16 février 2021, nous avons parlé de suspension. Nous avons décidé de suspendre notre participation à cette phase d’instruction. Actuellement, nous sommes à la phase d’instruction préparatoire », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, l’avocat a été aussi interrogé par un de nos confrères sur

A la question de connaitre la vraie nature de ce dossier qui continue de de défrayer la chronique, car certains soutiennet que ces hommes politiques arrêtés ne sont pas des ‘’détenus politiques’’, Me Beavogui évoque le contexte dans lequel ils sont arrêtés.

« Il y a deux courants d’école qui circulent. Il y a le premier courant qui pense que ce sont des détenus de droits communs, dès lors qu’ils sont soumis à une procédure de droit commun. Ensuite, il n’y a pas juridiction politique qui est chargée d’examiner leur dossier. Ceux-là qui soutiennent cette thèse, ils ont trouvé leur raison. Il y a une autre école qui pense qu’un dossier est politique dès lors que le sujet est politique, dès lors que le mobile est politique. Or, si nous prenons la configuration de ce dossier, nos clients qui sont aux arrêts aujourd’hui (…) si on se réfère à la qualité des personnes poursuivies, Les circonstances de leurs poursuites, Ousmane Gaoual Diallo est un politicien, Cellou Baldé est un politicien, Abdoulaye Bah, ex-maire de Kindia, c’est un politicien, ensuite les circonstances de leurs arrestations amènent la seconde école a pensé que ce sont des détenus politiques. », a indiqué Me Salifou Béavogui.

 

Mamadou Aliou Diallo

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