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Me David Béavogui, avocat de l’adjudant Jacques Zakama Koïvogui : « Mon client ne se reproche de rien. »

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Me David Béavogui, l’avocat de l’adjudant Jacques Zakama Koïvogui, accusé de complicité de vol d’argent de 245 millions quelques jours après le du coup d’État perpétré par les forces spéciales, a animé lundi 1er Novembre, un point de presse à Dixinn, où il a présenté son client. Il présente son client et explique les circonstances du fait.

« Jacques Zakama Koïvogui est un officier de police judiciaire, technicien en identification criminelle. Il est le président de la 4ème promotion de diplôme de qualification supérieur de la gendarmerie. Président de la 2ème promotion des analystes en renseignement opérationnel de la gendarmerie nationale. L’adjudant Jacques Zakama Koïvogui a eu le privilège d’être au cœur des événements qui ont renversé le régime du président Alpha Condé. Pour preuve, comme vous pouvez le constater, il a été mandaté par le président de lire le deuxième communiqué du CNRD. Alors le mercredi 08 septembre, il a été constaté une dame dans son véhicule avec son enfant qui avait un sac et une valise remplie d’argent. Deux éléments des forces spéciales ont interpelé la dame au chapiteau du palais du peuple. Sur instructions de son chef, l’adjudant Jacques Zakama Koïvogui a auditionné la dame et a fait un procès-verbal. Il a également fait l’inventaire de la somme mais les deux soldats de 2ème classe agités qu’ils étaient, l’adjudant a eu les instructions de les laisser garder la somme. Quand on a demandé qu’ils viennent avec l’argent, ils n’ont rien emmener et c’est la même nuit qu’ils ont été radiés par le président des rangs de l’armée guinéenne. C’est après un mois que Jacques Zakama Koïvogui a été appelé au haut commandement de la gendarmerie nationale pour le confier aux enquêteurs et soumis à une audition. », a expliqué Me David Béavogui.

Et de poursuivre déclinant le contenu de l’article de 754 en disant que le droit de l’officier est violé.

« Ils ont violé le droit le plus absolu en sa qualité d’officier de police judiciaire. C’est pourquoi l’article 754 dit : « lorsqu’un officier de police judiciaire doit être poursuivi pour un crime ou un délit qu’il aurait commis soit dans l’exercice où en dehors de ses fonctions, bénéficie ce qu’on appelle le privilège de juridiction. », a-t-il souligné.

L’avocat au barreau de Guinée dit que les procédures du dossier de l’adjudant Jacques Zakama Koïvogui placé sous mandat de dépôt par le parquet du tribunal militaire permanent de Conakry est en cours.

« J’ai rencontré le tribunal militaire. Je veux qu’on fasse l’audition des trois témoins. Nous étudions le dossier et je vous rassure que mon client ne se reproche de rien encore et sera libéré (…). », a rassuré Me David Béavogui.

Tamba Gaspard Kondiano

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