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Mamady trois Kaba : «Ce n’est pas une obligation constitutionnelle ni l’égale que la CENI associe une quelconque entité à l’élaboration de son chronogramme»

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L’institution guinéenne en charge des élections est résolument engagée à organiser les élections présidentielles en cette année 2020. Elle a déjà proposé la date du 18 octobre 2020. Selon le porte-parole de l’institution, invité ce jeudi dans l’émission les Grandes Gueules chez nos confrères de radio Espace Fm guinée, cette proposition résulte de la volonté de la CENI de rester dans l’esprit des textes de loi concernant le processus électoral.

« La constitution prévoit en son article 43 que le premier tour de l’élection présidentielle doit être tenue dans un intervalle de temps. Et cet intervalle de temps est bien 90 jours au plus, et 60 jours au moins avant la fin de l’expiration du mandat du président de la République en fonction. 60 jours avant la fin du mandat tombe sur le jeudi 22 octobre. Mais nous avons une habitude d’organiser les élections les dimanches. Et donc le dimanche qui vient avant le 22 octobre 2020, c’est bien le 18 octobre » a indiqué Mamadi 3 Kaba
Pour pourvoir respecter cette date et dans les meilleures conditions poursuit-il, la CENI a déjà élaboré une feuille de route.

« Demain vendredi il y aura un Comité Inter Partie à Conakry. Il sera l’occasion pour la CENI de communiquer sur trois thématiques. Présenter le chronogramme à tous les acteurs du processus, leur présenter également les dispositions relatives à la reconduction des membres des démembrements, et la troisième thématique doit porter sur les dispositions relatives à la révision à titre exceptionnel. L’autre activité, le samedi le chronogramme prévoit la formation des formateurs des membres des démembrements » a expliqué le porte-parole de la CENI
L’institution électorale est donc bien dans l’optique d’organiser les élections le 18 octobre, sauf que cette date aussitôt proposée, a été rejetée par la l’opposition politique au motif qu’elle n’a pas requis auparavant dans le cadre d’une consultation élargie, l’avis de la classe politique. Mamady 3 Kaba répond

« Le partage d’informations qui est gage de transparence dans le processus, est l’une des pratiques électorales les plus conseillées, mais ce n’est pas une obligation constitutionnelle ni l’égale que la CENI associe une quelconque entité à l’élaboration de son chronogramme »
La problématique du fichier électorale continue de se poser. La CENI selon son porte-parole prévoit d’afficher la liste des 5 millions d’électeurs, dont les données sont déjà validées pour permettre aux 2 millions et demi d’électeurs non pris en compte de retourner dans les CAERLE pour vérifier leurs données afin qu’ils soient réinjectés dans le fichier. Cette révision exceptionnelle devrait débuter à partir du 17 juillet prochain, pour 15 jours annonce Mamady 3 Kaba

Sékou Camara
622147677

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