Les travailleurs de l’hôtel Sheraton ont annoncé ce jeudi, au cours d’un point de presse à Conakry, pour se faire entendre par rapport au licenciement de leurs responsables syndicaux.
L’affaire de licenciement des travailleurs de l’hôtel Sheraton remonte de plus de deux mois à cause du licenciement sans préavis ni indemnité d’un travailleur de l’hôtel qui a accidentellement cassé un pot de fleur.
Une décision à laquelle s’est catégoriquement opposé le collège syndical qui également vu certains de ses membres remerciés par la direction de l’hôtel Sheraton.
Face à la presse ce jeudi, ces travailleurs ont dénoncé l’abus d’autorité de la direction qui, selon eux, ne respecte pas les travailleurs et les textes juridiques
« L’article 172 du code de travail guinéen dit que la rupture de contrat de travail à durée indéterminée ne devient effective qu’à l’expiration d’une période de préavis ou délais de congés. La période de préavis est fonction de la catégorie professionnelle du salarié. Elle est de trois mois pour le personnel cadre, deux mois pour les agents de maîtrise et un mois pour le personnel d’exécution. Le même code dit que pendant le préavis, l’employeur et le salarié reste lié », a rappellé Elhadj Ousmane Diallo, syndicaliste.
Par ailleurs, ces travailleurs ont dénoncé les violations des articles 87, 98 et 135 de l’Organisation internationale du travail (OIT) et du code de travail de guinéen.
Les travailleurs de Sheraton comptent saisir les instances internationales si aucune solution n’est trouvée dans les prochains jours.
Amadou Lama Diallo
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