Le procès des leaders du Front national de la défense de la constitution (FNDC), arrêtés à la veille des manifestations du 14 octobre, s’est ouvert ce mercredi au tribunal de première instance de Dixinn, à Conakry, sous haute surveillance sécuritaire.
Poursuivis pour « trouble à l’ordre public et incitation à la violence », le coordonnateur national du FNDC, Abdourahmane Sanoh et ses autres coaccusés se sont tous présentés dans la salle d’audience en compagnie de leurs avocats.
Outre M. Sanoh, on compte dans le box des accusés la présence de Sékou Koundouno, Abdoulaye Oumou Sow, Bailo Barry, Ibrahima Diallo, Mamadou Sano et Mamadou Bobo Bah.
Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de la défense ont sollicité la comparution directe de leurs clients, avant de demander leur mise en liberté provisoire.
Une demande que le procureur de la République, près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’diaye a rejetée, proposant le renvoi de l’audience au vendredi 18 octobre pour permettre aux avocats et au ministère public de faire des réquisitions et des plaidoiries.
Prenant la parole, le juge a rejeté la demande de mise en liberté des prévenus, mais accepter le renvoi de l’audience tel que demander par le procureur.
Après cette décision, Abdourahmane Sanoh et ses coaccusés sont retournés à la maison centrale sous haute escorte policière.
Djénaba Camara