[dropcap]L[/dropcap]es cliques privées sont fermées jusqu’à nouvel dans la préfecture de Boké. C’est une décision des autorités sanitaires de Boké pour couper la chaine de propagation de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui a fait son apparition dans cette préfecture située au nord-ouest de la Guinée, a-t-on appris de sources sanitaires.
Selon un responsable de l’hôpital régional de Boké requérant l’anonymat, ces cliques privées n’ont pas de formation requise sur la prévention des grandes épidémique.
»La majorité de ces centres hospitaliers privés ne sont pas dans les normes pour répondre aux critères d’une structure de santé digne de nom », a-t-il expliqué.
»Parmi les cas de décès du virus Ebola enregistrés à Boké, on compte deux infirmiers qui traitaient les malades dans leurs structures sanitaires », a révélé qui salue la décision des autorités sanitaires.
Malgré cette fermeture des cabinets de santé privé, l’affluence des patients a beaucoup diminué dans les structures sanitaires publiques comme l’hôpital régional, où la population à cédé à la psychose.
Interrogé sur le sujet, le chef du centre de santé du quartier Koulifagna, le Dr. Bandian Fara Tolno déplore le comportement de certains citoyens qui désinforment l’opinion publique sur le virus Ebola.
Selon lui, ces personnes font croire aux populations que se présenter à l’hôpital est synonyme d’attraper le virus Ebola.
Il en appelle ainsi à la conscience de la population avant de dire que seule les structures publiques sont mieux indiquées actuellement pour traiter toute pathologie.
Sidi Diallo
Conakryinfos.com