Malgré l’implication du gouverneur de la BCRG, Lounceny Nabé pour trouver une sortie de crise à la grève qui secoue le système éducatif, le SLECG a annoncé samedi 16 novembre, au cours de son assemblée générale tenue à son siège de Donka, la tenue d’un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a constaté un journaliste de Conakryinfos.
« Nous invitons tous les enseignants de toutes les préfectures environnantes de Conakry, de se mobiliser pour un sit-in le lundi à Kaloum devant le ministère de l’éducation nationale et les autres départements en général », a annoncé le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, sous les ovations de ses camarades syndicalistes.
Outre les enseignants, le SLECG invite les élèves et leurs parents à se joindre à eux pour la réussite de leur manifestation.
« Pour réussir notre manifestation, nous demandons à tous les parents d’élèves de venir nous accompagner à Kaloum ce lundi à partir de 08 heures », a-t-il lancé aux parents d’élèves.
Depuis l’ouverture des classes en octobre, le SLECG continue de réclamer un salaire de base de 8 millions de francs guinéens que le gouvernement refuse de lui accorder pour « des raisons économiques » que connait le pays.
Se disant prêt à négocier le salaire de base demandé au gouvernement, le SLECG précise qu’il souhaiterait sortir des négociations avec un montant satisfaisant.
« Bien que les 8 millions de francs guinéens soient négociables, mais nous n’acceptons jamais un montant dérisoire », a prévenu M. Soumah qui martèle qu’ils seront « prêts à se sacrifier » pour la cause des enseignants guinéens.
« Tant que nos revendications ne sont pas satisfaites, nous ne baisserons pas le bras », a insisté le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah.
Mohamed Sylla