The news is by your side.

Le président de NGC, Thierno Mamadou Bah entendu à la DPJ à la suite d’une plainte de KPC

les Annonces 224

[dropcap]L[/dropcap]e président de la Nouvelle génération pour le changement (NGC), Thierno Mamadou Bah a été entendu lundi 21 mars à la Direction centrale de la police judiciaire (DPJ) de Conakry à la suite d’une plainte de l’homme d’affaires, Kerfalla Camara alias KPC, PDG du Groupe Gui-Co-Pres, a-t-on appris d’une source judiciaire.

L’ex-journaliste Thierno Mamadou Bah est accusé par KPC de « d’escroquerie, de chantage et de diffamation » autour d’une ‘’vidéo compromettante’’ qu’il détiendrait sur l’homme d’affaires.

Selon des proches de KPC, M. Bah aurait échangé des mails avec lui dans l’espoir de monnayer la ‘’vidéo compromettante sur une affaire de sextape’’ conte une somme de 500 millions GNF. Mais que KPC aurait refusé en lui disant qu’il connait « ces genres d’agissements ».

Une version que rejette Thierno Mamadou Bah qui soutient qu’il a juste essayer de protéger l’image, l’honneur et la réputation du jeune entrepreneur dans un fichier et une vidéo concernant le BTP, différent d’une sextape.

Accompagné par son avocat Me Salifou Béavogui, Thierno Mamadou Bah a été auditionné pendant 4 heures avant de ressortir dans un air décontracté.

«L’audition s’est passée dans de très bonnes conditions, je pense que nous sommes en train d’avancer dans la construction d’un état de droit. Il a été assisté, il s’est expliqué et on a tenu compte de ses explications. En tant que son conseil, je peux bien vous dire que c’est

Pour son avocat Me Beavogui, son client est accusé dans un vide dans lequel il a voulu prodiguer des conseils et sauvegarder des relations.

« Ce dossier est totalement vide. C’est une cabale judiciaire. Les enquêtes menées nous révèleront de nouvelles données qui prouveront que mon client est innocent dans cette affaire », a-t-il déclaré au sortir de la DPJ.

Selon l’avocat de Thierno Mamadou Bah, c’est son client qui aurait dû porter plainte contre KPC pour « diffamation et calomnie ».

« On a pris les devants parce qu’on se croit à une certaine loge, on croit qu’on peut massacrer, broyer tout ce qu’on trouve sur son chemin. Mais heureusement que la justice est là, la vérité est là ; et mon client tient à ce que son honneur et sa dignité soient lavés de ces accusations fortuites, infondées et malsaines », a martelé Me Salifou Beavogui qui promet de poursuivre l’affaire jusqu’au bout.

 

Mohamed Sylla

Conakryinfos.com

À LIRE AUSSI