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Le peuple de Guinée a rendu les derniers hommages à Kerfalla Kanté

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La dépouille mortelle de l’artiste Kerfalla Kanté, communément appelée ‘’l’oiseau du Sankaran’’, a été exposé ce dimanche au centre culturel franco-guinéen à Conakry pour lui rendre les derniers hommages.

Il a été brutalement arraché à notre affection au moment où le monde de la culture guinéenne avait plus besoin de ses œuvres dans la consolidation du tissu social fragilisé en ce moment en Guinée.

Selon le ministre conseiller personnel du président de la République, Tibou Camara, le décès de Kerfalla Kanté a non seulement  plongé  la Guinée dans une  profonde affliction un peu partout, mais a laissé également un grand vide dans sa famille.

Devant plusieurs personnalités, notamment les membres du gouvernement conduits par le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana, la première Dame Dènè Kaba Condé, des membres du corps diplomatique, des acteurs culturels, artistes, un vibrant hommage a été rendu à l’illustre disparu devant les membres de sa famille biologique et ses proches qui ont fait des témoignages remplis de tristesse.

« Je pense que le chef de l’État en tête le gouvernement et l’ensemble du peuple de Guinée ont exprimé cette énorme reconnaissance dans cet hommage unanime de la nation. Cette mobilisation populaire continuera dans les jours à venir, car, la mort de Kerfalla a été brutale et nous plonge dans une profonde affliction. Comme je l’ai dit, il s’est immortalisé de son vivant à travers l’œuvre. C’est sûr, il continuera à survivre dans le cœur et dans l’esprit de chacun d’entre nous », a déclaré le ministre Tibou Kamara.

En outre, Kemo Kanté, le fils du défunt, a loué les efforts et l’attention sans cesse  des autorités depuis l’annonce du décès de son père Kerfala Kante.

Selon lui, « face au destin, on y peut rien comme il est dit dans l’une des chansons de mon père ».

« Monsieur le Premier ministre, les artistes, distingués invités. Aujourd’hui c’est un grand jour. Mon papa me disait à chaque fois à son retour des États-Unis. La première phrase qu’il m’a dit pendant que nous étions dans la voiture » N’fama serre la ceinture, car je suis malade ». Je lui ai répondu d’accord. Aujourd’hui c’est un grand jour, ce monsieur était mon espoir, voir mon tout. Il ne mangeait pas sans moi à chaque repas. J’aurais dû pleurer, mais avec cette reconnaissance du peuple de Guinée à l’endroit de mon défunt papa, je ne vais plus pleurer », se souvient Kémo Kanté.

 

Facely Diawara

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