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Le FNDC draine des milliers de personnes pour s’opposer à un éventuel 3e mandat d’Alpha Condé

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Les responsables du FNDC étaient de nouveau dans la rue ce jeudi  pour exiger la liberations de Sanoh et ses compatriotes.

Des milliers de partisans du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) ont de nouveau descendu dans la rue jeudi pour exprimer leur opposition à toute idée de changement constitutionnel en Guinée envisagé par le pouvoir du président Alpha Condé.

L’autoroute Fidel Castro via les carrefours de l’aéroport, de Gbessia Kondébounyi, T1 jusqu’à l’esplanade du stade 28 septembre en passant Hamdallaye, Bellevue et Dixinn, était l’itinéraire de cette marche pacifique.

Pendant la marche, les manifestants ont entonné des slogans hostiles au pouvoir, brandissant des pancartes sur lesquelles, on pouvait lire : « l’heure du repos est proche, Alpha Amoulanfe », « Non au 3e mandat », « libérez les leaders du FNDC ».

Durant tout le passage du cortège, des citoyens sont sortis de leur domicile, atelier, magasins et boutiques pour ovationner les leaders du FNDC et leurs partisans.

Après plus de 3 heures de parcours, le cortège des leaders du FNDC est arrivé sur l’esplanade du 28 septembre où les différents responsables ont tenu leur discours devant plusieurs milliers de manifestants.

Dans son discours, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo n’a pas manqué de fustiger la sortie du directeur national de la police, le colonel Ansoumane Camara alias Baffoe suite à l’agression « sauvage » du cortège funéraire de onze jeunes tués lors des précédentes manifestations.

« Vous avez écouté le comble du ridicule d’un responsable de la police que c’est le vent qui avait orienté des gaz lacrymogènes vers le cimetière et ses environs jusqu’à la mosquée de Bambeto. Alors qu’ils ont vu une pluie de gaz tombés dans le cimetière (…) », a-t-il regretté.

En outre, M. Diallo a exigé la libération sans condition des caisses qui ont servi à transporter ces victimes qui, selon lui, se trouvent confisquées à la CMIS N°1 de Camayenne.

« Nous n’arrivons pas à récupérer les caisses qui ont servi à transporter nos corps. C’est pour dire à quel point nos agents de forces de l’ordre sont devenus inhumains dans notre culture guinéenne. Pour eux, la mort est source de violences », a-t-il indiqué sous les ovations de ses partisans.

De son côté, Sidya Touré de l’UFR, a également déploré cette violence sur le cortège funéraire lundi dernier qui, selon lui, reflète la mauvaise volonté du pouvoir de ne pas rendre un hommage mérité à ces corps qui étaient en état de décomposition très avancée.

Par ailleurs, le président de l’UFR a lancé un appel au président de la République de vouloir libérer sans condition les responsables du FNDC qui ont été arrêtés et condamnés, notamment Abdourahane Sanoh et les autres.

La manifestation du FNDC de ce jeudi s’est déroulée sans incident. Un acte salué après la marche par le chef de fil de l’opposition, également président de l’UFDG.

Facely Diawara

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