Dans sa logique d’empêcher le projet de nouvelle constitution, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) entend manifester à nouveau, même si toutes ses dernières sorties n’ont pas impacté considérablement les activités, à travers le pays.
Dans une déclaration lue ce mardi à Conakry, le coordinateur national du FNDC, Abdourahmane Sanoh a appelé toutes les antennes de ce mouvement à faire le nécessaire pour faire déjouer le projet de nouvelle constitution.
« Le peuple de Guinée est instamment appelé à une mobilisation historique du 21 au 22 mars pour empêcher le coup d’Etat constitutionnel destiné à octroyer un troisième mandat à M. Alpha Condé. », a-t-il déclaré.
« Cette mobilisation des 21 et 22 mars constitue une phase décisive de la lutte contre le coup d’Etat constitutionnel dont le succès permettra non seulement d’honorer la mémoire des 42 victimes de la répression sanglante de nos manifestations ; mais aussi d’obtenir la libération des personnes arbitrairement détenues et de récompenser le sacrifice consenti par l’ensemble du peuple de Guinée. Toutes les antennes du FNDC, en Guinée et à l’étranger, sont appelées à s’opposer à toute activité liée à la mascarade électorale en cours dans les secteurs, districts, quartiers et communes du pays par des actions vigoureuses, conformément au devoir de résistance à l’oppression consacré par l’article 21 de la Constitution. » ; a indiqué le Coordinateur national du FNDC.
Si les partisans du FNDC arrivent à répondre à cet énième appel, tout porte à croire qu’il faut s’attendre à des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants. Car le double scrutin sur les législatives et le référendum est aussi prévu pour dimanche 22 mars, où les forces de l’ordre promettent de sévir contre toutes manifestations non autorisées.
Siradio Kaalan Diallo
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