Après les membres de suivi du code de bonne conduite, le National democratic Institute (NDI) avec l’appui de l’USAID, a procédé le mercredi 20 septembre, au lancement officiel d’un atelier de formation sur le renforcement des capacités des femmes des partis politiques et celles des organisations de la société civile, sur les techniques de communication en public, le développement d’un plan de communication et la messagerie multimédia. Cette rencontre qui se tient à Conakry va se poursuivre jusqu’au 23 Septembre.
Dans son discours, Mme Vendetta Bernard Jones, gestionnaire supérieure de l’administration et finances du NDI, a exhorté les femmes des partis politiques à œuvrer plus que par le passé à travers cette formation dans le sens du renforcement de la démocratie, l’Etat de droit, de la paix et la promotion de filles et femmes guinéennes, afin de promouvoir l’inscription de celles-ci sur les listes de candidature pour les prochaines élections et à des positions éligibles.
Selon elle, cela va dans le sens du renforcement des institutions et des pratiques démocratiques dans un Etat de droit en matière de gouvernance qui sont les principes de son institution(NDI) avec choix des thèmes comme la communication publique et politique, le leadership individuel et collectif dans la communication, la communication politique au cycle électoral qui seront abordés pour l’intérêt de ces structures faîtières.
« La promotion de la participation des femmes dans la vie publique, est un impératif pour nous, comme outil stratégique de justice sociale. Car, plus nous aurons de femmes au sein de nos institutions, mieux seront prises en compte les intérêts des majorités des Guinéens. On ne peut pas en effet ignorer plus de la moitié de la population que représentent les femmes lorsqu’on veut bâtir une démocratie durable et contribuer au développement », a-t-elle déclaré.
C’est dans le souci de répondre aux préoccupations de ces filles et femmes des partis politiques de Guinée (CCFPPG), ainsi qu’onze organisations de la société civile que cette formation a été initiée par le NDI après plusieurs actions de plaidoyer menées auprès des décideurs en vue de demander d’aller au-delà du quota d’au moins 30% dont prévoit le Code électoral pour l’inscription des femmes sur les listes de candidatures », a ajouté Mme. Vendetta.
Au nom des participants à cet atelier de formation de trois jours en faveur des femmes du comité de plaidoyer, leur porte-parole, Mme Fatoumata Binta Barry a rassuré les initiateurs qu’à l’issue de cette formation, la couche féminine se positionnera sur les listes de candidatures des prochaines consultations électorales, en tenant compte bien sûr de l’article 8 de la Constitution guinéenne qui stipule que tous les hommes sont égaux devant la Loi .
« Cette formation nous permettra de nous outiller en communication pour bien mener nos campagnes de sensibilisation, des plaidoyers pour les prochaines élections et surtout d’occuper des postes de décision dans notre pays », a indiqué Mme Barry.
En outre, M. Mamadouba Soumah, conseiller chargé du genre et de la promotion féminine, représentant de Madame la ministre de l’Action sociale, de la Promotion féminine et de l’Enfance, a remercié le NDI, notamment l’USAID, pour ses appuis financiers dans le cadre de la réalisation de ce processus enclenché depuis presqu’un mois pour accompagner les organisations politiques et civiles, mais aussi pour le renforcement de l’Etat de droit en Guinée.
Facely Diawara
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