Les enseignants de Labé ont pris d’assaut très tôt ce jeudi 22 novembre la devanture de la direction préfectorale de l’éducation pour leur tenir leur sit-in appelé par le bureau central du SLECG depuis Conakry.
Une mobilisation qui a été très vite dispersée par les agents des forces de l’ordre.
Après l’intervention des forces de sécurité, Conakryinfos a tendu son micro à l’un des membres du SLECG. «
« Lorsque nous nous sommes mobilisés très tôt devant la DPE, malheureusement les agents des forces de l’ordre sont venus nous disperser. Ils ont usé du gaz lacrymogène pour nous disperser et ils ont mis aux arrêts 12 d’entre nous dont deux femmes. Ils sont en garde à vue, mais ils nous ont dit qu’ils seront libérés dans sous peu. Nous allons rester jusqu’à ce qu’ils soient libérés. Tout de même, nous ne comptons pas faire machine-arrière, la grève sera poursuivie jusqu’à la satisfaction de nos revendications », a déclaré Mamoudou Diallo, chargé des conflits et négociations au bureau du SLECG de Labé.
Il faut signaler que ces manifestations font suite à la grève déclenchée par le syndicat libre des enseignants et chercheurs (SLECG) depuis le 3 octobre dernier pour demander au gouvernement un salaire de base de 8 millions de nos francs pour chaque enseignant.
Aissatou Diallo, correspondante régionale de Conakryinfos
Tel : 654 51 60 90