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Journée mondiale du travail : les travailleuses de CBK réclament l’équité dans le service  

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La journée internationale du travail a été célébrée ce mercredi 1er mai 2024. À Kindia, les travailleurs de la compagnie de bauxite de Kindia (CBK) ne sont pas restés en marge de cette journée dédiée aux travailleurs du monde entier.

Les syndiqués et les travailleurs des différents services de la CBK étaient tous mobilisés dans l’enceinte de la maison des jeunes de Kindia pour célébrer cette fête. Pendant que les femmes qui évoluent dans l’entreprise réclamaient l’égalité des postes dans le service.

Dans une interview accordée à Conakry Infos, Youssouf Diallo, chef de poste à Balaya et secrétaire général de la délégation syndicale de la mine de Debelé, explique :

« Mes sentiments sont les meilleurs. Puisse que vous savez, aujourd’hui, c’est une journée de joie, de satisfaction, de mobilisation et de réflexion qui permet à la classe ouvrière des travailleurs du monde entier de tirer les leçons et bien d’être ensemble de façon conviviale et de se projeter vers l’avenir. Dit-il, notre raison d’être, c’est la satisfaction des préoccupations des travailleurs. On ne néglige aucun détail, aucune plainte ni préoccupation. Nous tiendrons compte de nos façons de travailler, de nos comportements. Dans les jours à venir, on tiendra de tout ce qui a été dit. » a-t-il promu.

Poursuivant, il ajoute : « On ne peut pas se faire des éloges.  Mais vu ce que nous avons pu accomplir, en un laps de temps, les travailleurs sont déjà contents. « Nous les appelons à nous soutenir »

De son côté, madame Baldé Assiatou Bah explique : « On parle de la fête.  Et quand je parle de la fête, c’est la fête du travail. Le travail c’est pour seulement les hommes ,c’est pour tout le monde . Donc, quand il y a des postes de responsabilité, quand il y a des partages, j’aurais voulu que nous soyons inclus. Qu’on ne dise pas cette personne, c’est une femme. Elle n’a pas droit à ceci ou à cela. Telle personne, c’est une femme. Par ce que si vous entendez le travail en général, c’est une femme. La famille, c’est la femme ! Tout ce qui est lié à ce monde, là, c’est la femme. C’est la femme qui donne la vie ; c’est la femme qui regroupe. Donc, nous n’aimerions pas être marginalisés, nous n’aimerions pas être ségrégués. Nous voulons qu’on nous restitue nos droits. Par ce que nous faisons notre travail, pas en tant que femme, mais en tant que travailleur. Donc, c’est dans ce cadre-là que j’ai parlé. Nous demandons l’égalité dans les partages, dans les gains, dans les postes. Qu’on ne dise pas, cette femme-là, elle a des enfants. Ou bien quand elle est en état de famille, elle ne peut pas travailler. Et ça, ça a été un point qui a déjà été défendu. Nous faisons nos devoirs. Ce n’est pas le sexe qui travaille, mais c’est le physique qui travaille. C’est le moral qui travaille, c’est l’intelligence qui travaille. Il n’est pas dit forcément telle personne ; c’est une femme, donc elle n’a pas droit à ça ! »

 

Rachid Camara Kindia pour Conakry Infos.

 

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