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Jacques Gbonimy à propos de l’instruction donnée au MATAD d’Installer les conseils de quartiers et de districts: «c’est une opération de charme qui ne va pas aboutir»

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Par décret,le chef de l’Etat a instruit ce jeudi 18 JUIN 2020 le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation d’installer les Conseils de quartiers et de districts sans préciser dans combien de temps. C’est  donc Théoriquement la fin d’une attente de plus de deux ans après la  tenue du scrutin communal du 4 février 2018. Selon le décret l’instruction va être exécutée  en application de l’article 100 du code électoral, en examen en ce moment même à la commission des lois de l’Assemblée Nationale.

Jacques Gbonimy, Président de l’Union pour le Progrès de la Guinée UPG et ancien commissaire à la CENI, relève une « contradiction » et s’interroge sur la « motivation »  de cette volonté du président  qu’il qualifie de « charme » et en lequel il relève  des zones d’ombres.
«La question qu’on se pose, c’est pourquoi après deux ans et cinq ou six mois, le président de la république revient sur cette question pour demander à ce qu’on mettent en place les conseils de quartiers et de districts  pendant que, dans  quelques mois il y a la présidentielle ? Est-ce pour distraire ou pour résoudre le problème ? Pour moi, c’est une opération de communication. Je ne pense pas que ça soit pour résoudre les problèmes essentiels », constate Jacques Gbonimy.

L’opposant relève également des  incohérences  quand le président évoque l’article 100 du code électoral, parce  que ce texte est en cours d’examen par la commission des lois à l’Assemblée Nationale.

«C’est bien là, l’une des contradictions essentielles  de ce gouvernement en place. Par ce qu’on ne peut pas être entrain de réviser le code électoral et vouloir appliquer le code qu’on est en train de condamner s’il faut dire ainsi. Donc pour moi c’est une opération de charme qui ne va pas aboutir, par ce qu’à l’époque où on devait appliquer les possibilités étaient là, mais on a saboté. Je ne pense pas que ça soit maintenant là, une priorité» estime l’héritier politique de Feu Jean Marie Doré.

Mamoudou Diallo
00224-621-65-15-73

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