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Incendie à Kaloum : une ville presque morte à Conakry

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Les rues sont presque désertes dans certains grands carrefours de la capitale Guinéenne ce 18 décembre. Suite à l’incendie qui a ravagé le dépôt d’hydrocarbures de Kaloum dans la nuit de dimanche. Au cœur de Conakry, les répercussions se font rapidement sentir.

De Lambadji à Hamdallaye en passant par Kipé et Taouyah, les rues sont quasiment désertes. Les grands carrefours réputés être des nids d’embouteillages, la circulation reste très fluide dans la journée de ce lundi.

De nombreux citoyens qui cherchaient à se rendre à leur lieu de travail ont été invités à rester à la maison dans un communiqué que le gouvernement a publié très tôt dans la matinée.

En revanche, d’autres ont été obligés de rester à la maison à cause du manque de moyens de transport. C’est le cas d’Ibrahima Sow commerçant au marché de Madina.

« Je travaille à Madina le matin, je voulais aller ouvrir mon magasin, mais je suis resté arrêté plus d’une heure au carrefour de Kaporo sans avoir ni une moto, ni les tricycles, donc j’ai préféré me retourner et rester à la maison pour voir si les choses vont évoluer d’ici demain », a-t-il déclaré.

Pour ces autres jeunes croisés au rond-point de Taouyah les pieds recouverts de poussière, il dit avoir marché depuis Dixinn pour rejoindre Kipé pour faire des travaux de carrelage dans une maison.

« j’ai marché depuis Dixinn, je dois aller à Kipé, j’ai un travail à finir aujourd’hui. Je n’ai pas eu la voiture et les motos qui nous dépassent, les chauffeurs parlent de 50 000 GNF jusqu’à Kipé. Donc j’ai préféré marcher », a témoigné Mouctar Soumah

Rappelons que cet incendie commence déjà à impacter sérieusement le quotidien des Guinéens. Selon des informations après la fermeture des stations ordonnée par le gouvernement, le litre d’essence se négocie présentement dans les marchés noirs entre 25 000 à 40 000 GNF à Conakry.

Mamadou Samba Barry

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