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Subvention aux médias privés: Le président de l’AGEPI menace!

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Le président de l’AGEPI, Moussa Iboun Conté a tenté de justifier le report du  paiement de la subvention accordée aux médias privés par l’Etat au compte de l’exercice 2018 par un mensonge d’Etat.

M. Iboun Conté a fait cette annonce au cours d’un entretien qu’il a accordé à Conakryinfos pour éclairer la lanterne de l’opinion publique.

Le président de l’AGEPI dénoncé le refus  du pouvoir  d’Alpha Condé du paiement de la subvention accordée aux médias privés pour l’exercice 2018, conformément à la loi L003 portant création et fonctionnement de la haute autorité de la communication.

« Je réitéré ici que rien ne peut justifier le non-paiement de la subvention au compte des medias pour l’année 2018. Je vous dis une fois encore que nous sommes très décus, parce qu’il faut reconnaitre que le président qui se trouve au pouvoir en Guinée aujourd’hui, les medias ont joué un grand rôle pour lui pendant la deuxième République voire entretenus le fond de la résistance face au contre-pouvoir, le rôle de l’opposition républicaine à sa place. Ce  qui a débroussé sur l’alternance que notre pays a connu.

C’est un mensonge d’Etat qui est très grave, une violation du serment. Si la subvention n’est pas payée comme telle, ce n’est pas une bonne chose. Deuxièmement, si la subvention n’est pas payée, c’est un mauvais signal que nous allons envoyer aux acteurs de ce secteur. Cela veut dire que nous ne sommes plus dans une République normale, mais une république bananière où l’anarchie va être réglée en lettre d’or et chacun va faire ce qui veut », a-t-il déclaré.

En outre,  Iboun Conté a annoncé  les démarches envisagées dans les jours à venir de la part des patrons de presse pour exiger le paiement de la subvention par l’Etat.

« Nous n’acceptons pas que le paiement de la subvention soit différé en  2019. Il  y a déjà une violation ; et si elle n’est pas payée d’ici la fin de l’année, nous les promoteurs de ce secteur allons agir en conséquence et allons refuser de payer les redevances. De l’autre côté, des patrons des autres types de medias également vont s’abstenir  de payer des taxes qui sont des droits pour l’Etat. Donc chacun va essayer de violer la  Constitution dont l’Etat est le premier à remettre en cause. Du coup, la Guinée va être dans le box des accusés sur la bande de la communauté internationale où le pouvoir public ne respecte pas son engagement », a-t-il martelé.

M. Conté a enfin condamné l’altitude de la présidente de la Haute autorité de la communication (HAC), Mme Martine Condé contre des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions en vue de se soumettre aux pouvoirs publics.

Selon lui, avec cette autre forme de guerre déclarée aux hommes de médias, la Guinée va sans doute se retrouver au second plan dans le classement de Reporters sans Frontières.

 Facely Diawara

Tel: 628 51 43 33

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