[dropcap]A[/dropcap]lors qu’on assiste à une certaine amélioration dans la lutte contre la fièvre hémorragique Ebola dans les centres urbains, les zones rurales resteraient pour le moment les plus touchées. Selon le préfet de Guékedou, El hadj Mohamed V Kéita, qui est intervenu sur la radio nationale, 11 nouveaux cas ont été enregistrés dans sa juridiction.
Parmi ces onze, rapporte-t-il, dix (10) ont été contrôlés positifs dont trois (3) décès. La onzième personne a été contrôlée négative et a rejoint sa famille.
Selon les explications de la première autorité préfectorale, également président du comité préfectoral de crise, le virus fait encore plus de victimes à cause du fait que les malades ou les gens suspectés ne se déclarent pas.
« Nous avions même voulu prendre des mesures pour sanctionner les citoyens et les autorités locales qui cachent les malades et les décès », dit-il.
Les 11 cas évoqués ont été découverts dans les périphéries de Guékedou, où généralement, les équipes de la Croix rouge interviennent pour transporter les malades ou enterrer les morts.
« Si des malades sont envoyés et que des prélèvements sont effectués, en 4 heures de temps on a les résultats avec l’institut pasteur de Dakar qui est là… Si le cas est positif, on le garde et s’il est négatif, on le libère », explique le préfet.
Pour cette localité, on a dénombré à ce jour 111 cas suspects d’Ebola et 71 décès officiellement annoncés.
Amadou Diallo
Conakryinfos.com