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Faya Millimouno : « Certains manipulent les populations, car ils ont peur d’être rattrapés par la CRIEF. »

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La position du CNT sur la durée de la transition continue à grincer les dents dans l’opinion publique. Alors que plusieurs formations politiques dont le RPG arc-en-ciel et l’UFDG rejettent les 36 mois adoptés par cette institution comme chronogramme de la transition, le président du Bloc Libéral quant à lui, soutient cette décision de la majorité des conseillers et affirme qu’au sein de la coalition qu’il dirige avait proposé 36 mois.

Interrogé par notre rédaction, Dr Faya Millimouno pense que ceux qui estiment que les 36 mois sont excessifs se reprochent de quelque chose.

« Je ne prends pas de position à la légère. Nous étions bloqués, la Guinée était bloquée parce qu’il y a quelques mois, les frontières étaient fermées. Il y a des partis politiques qui crient aujourd’hui qu’ils n’avaient même pas accès à leur siège. Il y a des cadres de ces partis qui ne pouvaient même pas sortir pour aller se traiter ailleurs. Le RPG s’était imposé et il s’était donné 6 ans, le CNRD arrive et qui dit faisons des choses pour que nous reprenions un bon départ. Tout le monde salue, mais ce sont des intérêts personnels qui sont en train de pousser certains à manipuler les populations. Il suffit de voir comment évoluent les déclarations pour comprendre qu’il n’y a aucune consistance. Il n’y en a aujourd’hui qui sont en train d’adopter des positions (…) parce que le travail que fait la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), plus cette période transitoire va durer, plus le risque qu’ils soient rattrapés par leur passé va augmenter. Alors qu’on passe tout le temps à dire qu’on se bat en Guinée pour la justice. En tout cas, le BL s’est inscrit dans la voie de faire en sorte que cette période transitoire réussie (…). », a déclaré le politique.

Poursuivant, Dr Faya Millimouno rejette aussi la proposition des membres du G58 et du RPG arc-en-ciel qui souhaitent dans leur déclaration du mercredi, l’expertise d’un médiateur de la CEDEAO pour la crise guinéenne.

En tant que président de la Coalition des Acteurs pour la Rupture, il mise plutôt sur les ressources internes du pays pour résoudre les problèmes dont il s’agit.

« J’ai parcouru leur déclaration dans laquelle ils sont partis de contradiction en contradiction. Quel était l’argument principal qu’ils ont utilisé pour refuser le cadre de concertation, ils ont dit que c’est parce qu’ils veulent une discussion directe avec le CNRD. Qu’est-ce qu’ils veulent en fait, ils ne le savent pas. Médiateur de la CEDEAO, on en a eu dans le passé, on a même soupçonné certains des médiateurs de la CEDEAO comme appartenant à un parti politique du pays, tellement qu’ils avaient déjà pris position et ils venaient seulement pour justifier leur prime. On a des ressources internes en Guinée, bien formées, qui sont intègres et qui peuvent être choisies si on a besoin d’aide pour nous aider à nous parler. J’ai participé à tous les dialogues ici où il y avait un médiateur international, quelle est la différence, ce n’est pas comment le dialogue se déroule en Guinée qui fait problème, c’est ce que on a été incapable d’appliquer ce qui est sorti du dialogue. », a dénoncé le président du BL.

 

BIS

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