Une pénurie d’essence dans les stations, paralyse la ville Faranah depuis dimanche. Au marché noir, le prix du litre se négocie entre 14 et 15 mille GNF. Au grand dam des citoyens.
A travers la ville de Faranah, un fil d’attente est observé devant toutes les stations-services. Depuis plusieurs jours, des engins roulants sont alignés à plusieurs niveaux. Parmi eux, un camion de marque DAF en provenance de N’Zérékoré. Son conducteur se plaint : « je comptais faire le plein à Faranah ici… Voilà que je suis bloqué là depuis lundi ».
Interrogé, Moustapha Coulibaly, inspecteur préfectoral de l’office national des pétroles explique : « cette pénurie d’essence à la pompe est due à une forte demande des gens venus pour fêter la Tabaski ». En conséquence, il dit avoir pris une décision : « j’ai ordonné à la station d’arrêter de servir dans des bidons, de ne mettre que dans les véhicules et de rationaliser jusqu’à ce que les camions qui sont en cours de route arrivent à Faranah. »
Plus loin, il rassure que les dispositions nécessaires sont prises à partir de Conakry : « il y a des camions qui sont déjà en route. Donc, nous allons gérer de sorte que ça le carburant ne soit pas mis dans les bidons parce qu’ils font des spéculations. »
Ce n’est pas la première fois la pénurie d’essence à la pompe paralyse la ville de Faranah. Au lendemain du mois de ramadan, la ville a aussi été confrontée à la même situation.
Kémo Sangaré