La rentrée scolaire et universitaire se fera respectivement le 21 octobre pour l’enseignement général et le 1er novembre pour les universités, selon un communiqué du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) lu à la télévision nationale.
Interrogé par Conakry Infos, Mamadou Aliou Barry, un vendeur de fournitures scolaires au marché du Km 36, s’est inquiété de la montée des prix de leurs marchandises destinées aux élèves.
« Ce n’est pas de notre volonté d’augmenter les prix des cahiers et tenues, car nous avons aussi des enfants. Les prix des marchandises ont augmenté chez les grossistes. Parfois même, on n’en trouve pas chez eux. », a-t-il expliqué.
Selon un autre commerçant, cette situation se répercute conséquemment sur les prix des fournitures scolaires qui ont connu une hausse parfois insupportable pour certains parents d’élèves.
« L’année passée, la douzaine de cahiers était négociée à 15.000 GNF. Aujourd’hui, elle est à 20.000GNF. Quant à la boîte mathématicale, elle était à 5.000GNF. Maintenant, elle s’achète à 8.000 GNF. Le mètre d’uniforme scolaire variait entre 17 000 GNF et 18 000 GNF. Mais aujourd’hui, elle est achetée à 20 000 GNF. Bref, tous les prix des marchandises ont connu une hausse. », s’est-il justifié.
Face à la cherté des fournitures scolaires, une marchande de sacs d’écoliers a demandé aux nouvelles autorités de fournir des efforts allant à la diminution des frais de dédouanement qui se ressentirait indéniablement sur les prix des marchandises.
« Je suis fier du nouveau président. Et je lui demande de voir aussi la politique de dédouanement afin de diminuer les tarifs pour que les prix baissent encore davantage. »
Dans deux semaines, c’est la rentrée des classes, où les élèves vont reprendre le chemin de l’école. Une rentrée qui met déjà les parents d’élèves dans une situation d’incertitude.
Tamba Gaspard Kondiano