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Edito : Halte à la violence en Guinée !

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La coexistence pacifique a foutu le camp de la Guinée. Tout au moins dans certaines localités du territoire. Du fait de ses enfants empêtrés dans un radicalisme avilissant. Sans loi ni foi, ils ont osé briser les liens séculaires acquis des années durant. Quelle mouche a donc piqué ces apatrides à s’en prendre à d’autres compatriotes dont le crime est d’avoir une opinion différente de la leur. En termes d’alignement politique, aucun crime de lèse-majesté ne mérite d’être commis.

Ce qui s’est passé à Kankan et à Labé, osons le dénoncer de la manière la plus sincère, est symptomatique de la désintégration du tissu social. Ce n’est ni une exagération, ni un acharnement. Sur l’étendue du territoire, nul besoin de rappeler que tout citoyen a le droit de se sentir libre, en pensée et en association de son choix. Excusez du peu.

Désormais, la dérive identitaire a droit d’être cité dans le pays au vu du deux poids, deux mesures qui résonne comme une faiblesse de l’Etat. Nul n’a le droit d’ériger la violence comme étant l’expression de la volonté d’un groupe dominé par le nihilisme.

Face à cette violence aveugle qui s’abat comme une écharpe de plomb sur l’opposition, c’est un communiqué laconique qu’on brandit condamnant ce qu’il convient de qualifier de bêtisier doctrinal. Or, le pouvoir ne dénonce pas, mais sanctionne à la hauteur de la forfaiture.

De nos jours, la défiance fait le lit de l’impunité, si fait que la méfiance entre acteurs politiques continue de tirer le pays vers un précipice abyssal. Loin de jouer aux cassandres, il est largement temps de circoncire ces dérives qui minent me pays

Le constant est alarmiste. Il faut dire que le discours politique devient de plus en plus musclé. L’escalade verbale et les invectives sont logées à la même enseigne. La jeunesse est fortement instrumentalisée pour finalement exécuter les sales boulots. Pendant que ceux qui soufflent sur la braise ont leurs enfants dans des meilleures écoles outre atlantique

Toute chose qui donne du fil à retordre à la cohésion sociale. En un mot comme en mille, disons halte à la violence…aveugle.

Mohamed Sylla

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