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Dr Aawa, DG du CHU Ignace Deen : « Il y a par endroit, des gens qui n’ont pas fait leur travail. »

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Le directeur général du CHU Ignace Deen, le Dr Mohamed Awada a réagi vendredi dans l’émission Mirador de FIM Fm, aux images des toilettes sales de son hôpital qui ont été publiées cette semaine sur les réseaux sociaux.

Interrogé par les journalistes, le médecin a expliqué que c’est une serviette qu’un garçon de salle a jeté dans le pot entrainant le bouchage du trou permettant l’évacuation des eaux usées.

« Toutes les toilettes ont été récemment rénovées. Tous les matins, je viens à l’hôpital à 6 heures du matin, je fais le tour de tous les services. Mais, il y a par endroit, des gens qui n’ont pas fait leur travail. C’est pourquoi ils ont été suspendus (…). », a-t-il rappelé.

« Nous avons pris des précautions, en suspendant la surveillante de ce service. J’ai aussi donné un dernier avertissement au chef de ce service, parce qu’ils ne font pas leur rôle. Car chaque service est autonome et a ses prérogatives incluses dans une feuille de route. Dans cette feuille de route, il est indiqué que l’hygiène doit être respectée. (…). L’hôpital est structuré. Il y a des chefs et des surveillants. Le chef a sa toilette ; il ne s’intéresse donc pas aux toilettes publiques, on ne peut que le suspendre.  Mon adjoint est le chef de la commission hygiène. A lui, je ferai un avertissement pour ce qui s’est passé. », a indiué le Dr Awada.

Et de répondre à ceux qui présentent une mauvaise image du CHU Ignace Deen : « Je m’inscris en faux ! L’état des toilettes de notre hôpital ne fait pas honte à l’humain. Ce qui fait les difficultés de nos structures sanitaires, c’est que premièrement, nous ne donnons pas le manger aux malades, nous ne donnons pas les médicaments aux malades. », a-t-il précisé.

Selon le Dr Awada, avec ses 500 malades, le CHU Ignace Deen reçoit trop de visiteurs dont certains font des « comportements désobligeants ».

« Derrière chaque malade, il y a quelqu’un qui envoie le petit-déjeuner, un autre envoie le déjeuner (…). On ne peut dire que ces gens ne peuvent pas utiliser les toilettes. Il y a toujours des va-et-vient. Et chacun vient avec ses comportements désobligeants. On jette même des sachets d’eau dans les toilettes. Chaque deux semaines, on est obligés de procéder de vidanger toutes les fosses septiques. Ça c’est des aléas qu’on ne peut pas du tout gérer. Quand ce sont des maudits qui font du travail n’importe lequel (…). », a conclu le directeur général du CHU Ignace Deen.

 

Kadiatou N’Diaye

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