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Dixinn: La grève de faim du BL interrompue par les forces de sécurité

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Les forces de sécurité ont étouffé, ce mercredi 05 décembre, la grève de faim entamée par le leader du Bloc Libéral, Faya Millimouno.

Le président de la quatrième force politique en Guinée manifeste pour exiger la reprise normale des cours, et dénoncer l’installation des points d’appui (PA) dans certains quartiers de Conakry par le pouvoir d’Alpha Condé.

Très tôt ce matin, Faya Millimouno et des responsables et militants de son parti ont installé des tentes pour entamer une grève de la faim de quatre jours.

Mais contre toute attente, les grévistes de la faim ont été aussitôt dispersés par les forces de sécurité qui ont désinstallé toutes les tentes au grand dam du président du BL et ses militants, tous vêtus de t-shirts blancs arborant des slogans tels, « démilitarisez nos quartiers », « nos enfants à l’école ».

Interrogées par la presse, les forces de sécurité disent ne pas avoir reçu une autorisation de la part des autorités communales et administratives pour la tenue de cette grève de la faim.

Pour sa part, Faya Millimouno soutient mordicus qu’il avait déjà déposé un courrier au niveau de la mairie de Dixinn.

« Lorsqu’on bâcle l’éducation on tue la société, et c’est ce que Alpha Condé et son gouvernement est en train de faire.  Ensuite, nous ne voulons pas des militaires dans nos rues  et dans nos quartiers.  L’article 91 de la constitution prévoit 3 périodes pendant lesquelles l’armée peut être dans la rue. C’est-à-dire quand le pays est en ‘’Etat de siège, d’urgence ‘’ ou lorsque nous sommes en situation de guerre.  Et il n’y a aucune de ces situations aujourd’hui et on a commencé à militariser nos quartiers en violation de la constitution et des lois de la République », a  fustigé M. Millimouno.

Après l’échec de la tenue de la grève de la faim à l’esplanade du stade 28 septembre, Faya Millimouno et ses militants se sont dirigés vers la devanture de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry, où ils ont installé leur tente pour poursuivre leur grève de la faim.

 

Facely Diawara

 

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