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Dialogue politique : « Je n’encourage personne d’aller à l’hôpital avec des conditions » dixit Dr Koureissy Condé

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Docteur Koureissy Condé s’est exprimé ce mardi sur la possibilité d’un dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Mais surtout sur l’affaire du livre de Ibrahima Kalil Konaté dit K au Carré, dans lequel M. Condé est accusé, avec l’actuel premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, d’avoir joué un rôle dans l’arrestation du leader du parti RPG sous l’ère du Général Lansana Conté. Il était l’invité dans l’émission « on refait le monde » chez le confrère Dioma fm. L’actuel député a invité l’opposition à répondre au dialogue.

Pendant que l’UFDG, principal parti d’opposition au pouvoir Condé, insiste sur la libération de ses responsables politiques incarcérés à la maison centrale avant d’aller un quelconque dialogue, le président de l’ARENA dit qu’il n’encourage personne d’aller à l’hôpital avec des conditions.

« J’irais voir le médecin à condition que le médecin accepte ceci ou me fasse cela. Cela n’existe pas à la démarche, ce qu’il faut, c’est se saisir de l’opportunité de se parler et de venir avec le paquet. Dire je suis autour de vous mes chers frères et sœurs voilà mes soucis, voilà mes préoccupations. Nous connaissons les frustrations, nous connaissons les blessures, nous connaissons même les écarts, même les dérapages. Mais il faut les résoudre, il faut que la Guinée sorte de cette attente, de cette rancune, de ces méfiances pour saisir définitivement l’occasion de développer notre pays dans la paix et dans la stabilité », déclare-t-il

Revenant sur le livre de K au Carré qui accuse Dr Koureissy Condé qui était ministre de la sécurité lors de l’arrestation du leader du RPG, le député rappelle certaines sorties du président Alpha Condé qu’il pense l’avoir blanchi sur cette affaire.

« Je pense que cette question est réglée, en fait. Le problème est historiquement réglé pour plusieurs raisons, je vais en citer une ou deux. Premièrement, je l’ai dit et je le redis que le président de la République, en 2008, à la rencontre de Nabaya à New Jersey précisément, à l’appel de nos compatriotes de Kankan, a solennellement annoncé et déclaré qu’en aucun moment il a dit que c’est Koureissy Condé qui l’a arrêté. Il a toujours dit que ce sont des militaires qui l’ont arrêté. Je pense qu’il y des témoins vivants. Elhadj Souleymane Diane, Hadja Jeanne Martin, paix à son âme. Le professeur Lanciné Kaba est vivant. Amadou Damaro Camara qui est le président de l’Assemblée, il est vivant (…) Un de vos collègues l’a interviewé en 2010, c’était Yamoussa Sidibé. Il a encore posé cette question, il a répondu que ce sont les militaires qui l’ont arrêté. Pendant le procès, il a dit que ce sont les militaires qui l’ont arrêté alors où est le débat ? Là où est le débat, c’est dans quelle intention, c’est-à-dire, nous connaissons l’auteur de ce livre mais nous ne connaissons pas les compositeurs », a-t-il indiqué.

L’ancien ministre de la sécurité n’a pas manqué l’occasion de faire des propositions à l’auteur :

« Ce que j’aurais souhaité à Monsieur K au Carré, ce que la glorieuse, la victoire finale du RPG après 40 ans de lutte mérite un autre livre. Un livre de rappel, d’accompagnement. Des différentes étapes, les itinéraires, les intercalaires qui ont caractérisé cette lutte et permis d’aboutir à un résultat. C’est ça le livre. Le livre, ce n’est pas une parenthèse à un moment où nous avons tous lutté et aboutit à la victoire officielle, glorieuse et réjouissante du professeur Alpha Condé », martèle t-il

Ali Mohamed Nasterlin

 

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