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Coup d’Etat au Burundi

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[dropcap]A[/dropcap]ncien chef des services secrets burundais, le général Godefroid Niyombare a annoncé mercredi sur une radio privée qu’il destituait le président Pierre Nkurunziza, alors que celui-ci se trouve depuis ce matin même à Dar es-Salaam pour participer à un sommet régional sur la crise politique dans son pays.

nkurunziza

Dans une déclaration faite mercredi 13 mai sur la radio burundaise privée Insaganiro, le général Godefroid Niyombare, ancien chef d’état-major et ex-patron des services secrets, a annoncé la « destitution » du président Pierre Nkurunziza dont l’éventuelle candidature pour un troisième mandat a provoqué de violentes manifestations dans le pays.

Déclaration du général Godefroid Niyombare :

 « Le président Pierre Nkurunziza est destitué de ses fonctions, le gouvernement est dissous », a déclaré le général Nyombare, affirmant sa volonté d’une « reprise du processus électoral ». « Il est institué un comité pour le rétablissement de la concorde nationale, temporaire et ayant pour mission entres autres le rétablissement de l’unité nationale » et « la reprise du processus électoral dans un climat serein et équitable », a-t-il ajouté.

Godefroid Niyombare avait été limogé de la direction des services de renseignement en février dernier par le chef de l’État après lui avoir déconseillé de briguer un troisième mandat jugé inconstitutionnel par ses adversaires politiques.

17 heures 19 : Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a quitté Dar es-Salaam pour Bujumbura. Au même moment, le général Niyombare annonce la fermeture des frontières nationales et de l’aéroport de Bujumbura.

16 heures 58 : À l’issue du sommet régional de Dar es-Salaam, les chefs d’État de l’Afrique de l’Est condamnent le coup d’État au Burundi.

Les chefs d’État de la région appellent également au report des élections, soulignant toutefois que ces scrutins doivent avoir lieu au cours du mandat actuel du président Nkurunziza.

Ils appellent les parties prenantes à mettre fin aux violences, promettant de se « retrouver de nouveau dans deux semaines pour examiner la situation au Burundi ».

 

JA

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