The news is by your side.

Conakry : Des nourris d’armes automatiques réveillent les habitants de Kaloum

les Annonces 224

La commune de Kaloum, abritant l’administration centrale et le palais présidentiel, est depuis 8 heures, le théâtre de tirs nourris d’armes automatiques tirés par des militaires (photo d’archives) dans la presque totalité des quartiers de la presqu’île.

Pour l’heure, c’est la confusion totale du côté des habitants, où les tirs obligent à se terrer dans les maisons.

« Je suis venue passer la nuit chez ma maman à Kaloum dans l’espoir de me reposer un peu. Nous avons été réveillés par des tirs d’armes militaires. On a même entendu des déflagrations en provenance de Boulbinet, non loin du palais présidentiel. Dans notre quartier, on voit des militaires parader avec des pick-up surmontés parfois de lance-roquettes. Pour le moment, on apprend toutes sortes de rumeurs qui restent à vérifier (…). », a indiqué une habitante de Sandervalia, jointe par Conakry Infos.

Plus loin, dans le quartier Almamya, les habitants ne comprennent rien. Et chacun va dans ses commentaires.

« Depuis 8 heures, on a commencé à entendre des tirs d’armes automatiques. Il parait que les militaires assaillants sont venus du camp Samory Touré vers les abords du palais présidentiel en tirant en l’air pendant leur passage. Postés vers la Banque centrale, la garde présidentielle aurait aussi répliqué à l’attaque en échangeant de tirs avec les militaires qui tiraient en l’air. Pour le moment, on ne sait pas s’il y a eu mort d’homme ou pas. Mais, c’est la confusion totale. Nous les civils, nous sommes obligés de rester dans les maisons. Vous entendez encore des tirs ? Je vous laisse. », a expliqué un habitant du quartier Almamya joint par Conakry Infos, précisant que tous les accès de la commune de Kaloum sont bloqués.

En attendant des communications officielles provenant du gouvernement ou des assaillants, c’est la confusion totale à Kaloum. Une confusion qui plonge la banlieue de Conakry et l’intérieur du pays dans une psychose indescriptible.

 

La Rédaction

À LIRE AUSSI