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Bah Oury sur le code électoral et la Saisine de la CEDEAO par le FNDC : « ça pose des sérieux problèmes »

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Le front national pour la défense de la constitution, a récemment saisie la CEDEAO pour exiger le retrait du code électoral du chronogramme de la session parlementaire en cours. C’est une mauvaise idée selon Bah Oury, membre de cette même plateforme. L’ancien président de l’UDD  relève une incohérence dans la démarche de ses collègues.
« Ça, ça pose des sérieux problèmes en ce qui nous concerne. Le premier problème c’est quoi ? Nous avions dit que nous ne reconnaissons pas cette Assemblée. Et donc les délibérations de celle-ci ne nous concernent pas. Donc le fait d’écrire à la CEDEAO pour que le président de la commission intercède auprès du président de la République, pour que le code électoral ne soit pas modifié, c’est une façon indirecte de reconnaître l’Assemblée Nationale et c’est qui est encore beaucoup plus grave. C’est d’amener la CEDEAO à prendre en compte l’existence de cette assemblée » fait-il remarquer.

Le code électoral est un petit détail qui ne doit pas distraire les  guinéens conseille  Bah Oury.
« Le gouvernement guinéen ne peut plus agir en conformité avec le droit en administrant le pays, parce que chaque décret, chaque arrêté, commence par vu la constitution de la République de Guinée. Or actuellement nous sommes devant un vide juridique, un vide constitutionnel » selon le politique de l’opposition.

Bah Oury estime qu’il faut rectifier le tir et privilégier la concertation pour s’attaquer aux vrais problèmes.
« Fondamentalement  c’est une façon de les dire rectifier le tir, agissons dans le sens des intérêts exclusifs de notre population pour aller dans le sens de la stabilité et de la paix.
Dans ce cadre, ce qu’il faut promouvoir aujourd’hui, c’est l’instauration d’une transition concertée et démocratique pour remettre le pays dans les normes constitutionnelles, et par la suite organiser des élections présidentielles après avoir revues totalement les institutions et le fichier électoral »
, propose-t-il.

Pour Bah Oury avec le fichier électoral actuel, aucune élection crédible ne peut se tenir en Guinée. Et donc organiser des élections présidentielles en octobre avant de revoir le fichier électoral c’est entraîner le pays dans des nouvelles violences.

 

Mamoudou Boulléré Diallo

621651573

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