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Arrestation des journalistes : Boubacar Siddighy Diallo pense que les journalistes ont d’autres moyens que de descendre dans la rue et manifester

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Alors qu’ils manifestaient pacifiquement dans les rues de Kaloum, plusieurs journalistes ont été arrêtés, frappés, leurs matériels de travail détruits avant d’être envoyés au commissariat central de Kaloum ensuite au Tribunal de première instance de Kaloum.

Une situation qui a indigné plusieurs acteurs du milieu de la presse guinéenne, mais aussi des acteurs politiques.  C’est le cas du président du parti UMP Boubacar Siddighy Diallo contacté par la rédaction du site Conakryinfos.com

Pour cet ancien député à l’Assemblée nationale, il est inadmissible que des journalistes soient opprimés en réclamant un droit. Même s’il pense que le dialogue devrait primer dans ce cas de figure  « Je crois que, il faut qu’on arrive à une proportion, on arrive à discuter. Si un journaliste est opprimé, ça peut arriver, mais ce qui est inacceptable, c’est de rester dans l’oppression. Pour les journalistes, il y a des moyens de recours, sortir dans la rue pour aller manifester c’est bien et c’est un droit, mais le préalable serait d’abord de se plaindre au niveau des juridictions. Il faut que nous prenions la coutume de tout régler par voie institutionnelle. La rue n’est pas une institution, quand on sort et qu’on fait des slogans, des désagréments peuvent arriver et qui ne sont pas de nature à régler le problème pour lequel il y a cette sortie », à expliquer Boubacar Siddighy Diallo

Pour le président de l’UMP, les journalistes devraient utiliser certaines voies pour se faire entendre que de descendre dans la rue : « je ne plains pas la sortie, mais je pense qu’il y avait encore des moyens plus pacifiques et beaucoup rapides qui puissent donner satisfaction sans descendre dans la rue. Et là, je crois, s’il y a des arrestations, il faut que les autorités acceptent de libérer les gens pour leur permettre d’aller faire les recours judiciaires qu’il faut. Il y a le médiateur de la république, et lui aussi, il a le devoir de s’intégrer et de s’ingérer dans le règlement gracieux de tous les contentieux », a-t-il déploré

L’ancien député de la 9? législature invite les journalistes à se pencher sur ceux qui ont le droit à des telles restrictions envers des médias : « le fait de déconnecter un organe de presse en même temps, ce n’est pas parce qu’il y a des actes établis qu’ils l’ont fait. Il faut situer les responsabilités pour savoir qui l’a fait et quelle institution et quel organe qui a la responsabilité de pourvoir à une connexion de tous les sites. Le président de la république ne peut pas être responsable de tout ce qui se passe. Essayez de savoir qui a le droit ou le devoir de déconnecter un site internet, il y a que deux organes : la GUILAB et l’ARPT et c’est entre les deux qu’il faut situer la responsabilité. Est-ce qu’ils l’ont sciemment ou par négligence technique ? C’est ce qu’il faut chercher à savoir », a laissé entendre le président de l’UMP Boubacar Siddighy Diallo

 

 

Mamadou Samba Barry

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