Le bras de fer se poursuit. En réponse au présumé essai nord-coréen de bombe à l’hydrogène, les Etats-Unis ont envoyé un bombardier stratégique B-52 survoler la Corée du Sud, près de la base aérienne d’Osan, à 70 km de la frontière avec le Nord. Cet avion est capable de frappes atomiques à très longue distance. Il fait partie du dispositif « parapluie nucléaire » que Washington fournit à ses alliés en Asie du Nord-Est. De son côté, Séoul a repris, ce vendredi, ses émissions de propagande anti-Pyongyang par haut-parleurs le long de la frontière, une décision qui « pousse les deux camps au bord de la guerre », selon un responsable du Nord. Ce dimanche, le dirigeant nord-coréen a enfin apporté une explication à ce tir.
Selon Kim Jong-un, ce dernier essai atomique était une « mesure d’autodéfense » destinée à éviter une guerre nucléaire avec les Etats-Unis. Un argument qui ne convainc pas Séoul et Washington, qui envisagent de déployer en Corée du Sud un porte-avions nucléaire américain, et qui préparent des nouvelles sanctions économiques contre Pyongyang.
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