Victime d’une bombe lacrymogène : Un activiste de la société civile promet de porter plainte contre le commissariat spécial du 28 septembre

Les faits remontent dans la matinée du samedi 28 septembre lorsque le collectif du mouvement « Sekoutoureisme », composé d’acteurs de la société civile et d’associations d’ONG, a été empêché par des éléments disent-ils du commissariat de la police située au niveau du stade du 28 septembre. Conséquence, des blessés, des arrestations arbitraires et des destructions des biens ont été signalé par les initiateurs.

Interrogé ce lundi 30 septembre par un reporter de Conakryinfos, Bailo Barry de l’ONG Destin en Main, l’une des victimes et associations concernées sollicite engager une poursuite pénale contre les auteurs de cet acte qu’il qualifie de barbaries conformément à la loi en la matière.

« C’est tout simplement dommage pour cette République parce que, pour moi, pour une fête nationale qu’on a l’habitude de faire dans la joie, dans la solidarité avec des jeunes n’ont violents qui étaient là en train de chanter l’hymne national. Je ne trouve pas la raison pour laquelle on nous empêche à l’aide des gaz lacrymogènes, des coups et blessures. Nous sommes en train de nous concerter pour voir si, c’est tout le collectif qui va porter plainte ou bien moi parce que personnellement, c’est moi qui a été touché par cette bombe lacrymogène. Je compte porté plainte contre ce commissariat spécial du 28 septembre », a laissé entendre Bailo Barry.

Le collectif souligne avoir fourni des supports de la lettre de demande au niveau des autorités compétentes  à la clé obtenir  une autorisation des responsables de cette force spéciale basée à la rentrée du stade 28 septembre.

« C’était une journée commémorative. On voulait magnifier cette date qu’on a appelé la journée nationale de la dignité comme d’habitude et vu qu’on a reçu le feu vert de l’un des responsables du commissariat de venir couper le gâteau à ce niveau », a-t-il ajouté.

Ce carnaval qui devait se dérouler sur le tronçon Belle-Vue jusqu’à l’esplanade du 28 septembre ou étaient prévues des déclarations de la part des organisateurs a été étouffée à peine à un kilomètre par un impressionnant dispositif sécuritaire.

Facely DIAWARA