Interrogé sur les attributions de ce comité, le banquier et analyste sportif, Thierno Saïdou Diakité les a définies en ces termes : «Figurez-vous que ce Comité d’organisation de la CAN appelé Cocan, à partir de sa mise en place, jusqu’en 2023 va gérer tous les aspects liés aux préparatifs de la compétition. C’est-à-dire que ce comité va répertorier les chantiers à ouvrir sur les 4 sites de compétition», a placé M. Diakité en guise de décor.
A la question de savoir quels sont les quatre sites jusque-là retenus à l’effet d’abriter la Coupe d’Afrique des nations en 2023, prévue en Guinée, l’expert rappelle qu’il y a Conakry, Labé, Kankan et Nzérékoré qui ont été identifiés dans le projet qui a été présenté en septembre 2014 au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) à Addis-Abeba pour l’attribution de 2019, 2021 et 2023.
«Donc sur ces quatre sites, il y a des chantiers à ouvrir. C’est ce comité qui va donc identifier les chantiers à ouvrir, concevoir et lancer les appels, procéder au dépouillement, en relation avec les ministères techniques concernés, et mobiliser les fonds pour pouvoir ouvrir ces chantiers», a-t-il égrené à nouveau.
«Vous vous rendez compte qu’il y a un grand travail à faire. Et on se réjouit du fait que l’autorité ait pensé maintenant à mettre en place ce comité. Parce que depuis septembre 2014 –mois au cours duquel on nous a attribué l’édition de 2023–, pratiquement rien n’a été fait encore dans les perspectives des préparatifs. Donc, si ce comité est mis en place, le travail proprement va commencer pour les préparatifs», a conclu notre interlocuteur.
En en septembre 2014, la Guinée a été désignée pour l’organisation de la CAN 2023, après avoir perdu l’organisation des CAN 2019 et 2021 pour lesquelles, elle avait officiellement postulées.
La CAF a attribué la CAN 2019 au Cameroun et celle de 2021 à la Côte d’Ivoire.
Mady Bangoura
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