Après la clôture des débats hier jeudi au tribunal militaire de Conakry, ce vendredi 14 juin 2024, le procès s’est poursuivi avec la phase des réquisitions et plaidoiries des différentes parties au procès.
Dans son long réquisitoire, le magistrat debout a indiqué que le général Sadiba Koulibaly s’était bel et bien rendu coupable des infractions de désertion à l’étranger parce qu’il a débarqué à Conakry le 23 mai dernier sans autorisation préalable de sa hiérarchie.
Le ministre public, dira également que l’ancien chef d’État major des armées s’est également rendu coupable des faits de détention illégale d’armes. Pour preuve, dira le procureur, ‘’ des armes ont été saisies dans la chambre de Sadiba alors que celles-ci ne lui appartenait pas.’’
Quant aux six (6) autres militaires arrêtés avec le général Sadiba Koulibaly, le procureur militaire devant le juge a démontré que les prévenus n’ont pas pu prouver qu’ils ont été régulièrement affectés à la garde du général Sadiba Coulibaly avec des armes qui ont été saisies sur eux.
Pour la répression, il a invité le tribunal militaire à retenir l’adjudant Naby Bangoura, les caporaux-chef Aboubacar Diallo, Souleymane Keïta, Abou Coulibaly, Mohamed Coumbassa et N’Ganif Kourouma dans les liens de la culpabilité pour des faits de détention illégale d’armes et les condamné à 5 ans de prison ferme.
Et enfin, de retenir le général Sadiba Coulibaly dans les liens de la culpabilité pour détention illégale d’armes, mais aussi de désertion à l’étranger, et de le condamner à 10 ans de prison.
Adama Bah