Trouver un moyen de déplacement de nos jours à Conakry devient un véritable casse-tête pour les citoyens. La fixation des tarifs par tronçon par le ministère des transports en collaboration avec le syndicat des transporteurs routiers constitue un notre problème entre conducteurs de taxis et certains passagers.
C’est le cas du tronçon Lambanyi-Kipé où les citoyens crient à une augmentation fantaisiste du tarif par les chauffeurs. Et pour cause !
Tenez-vous bien ! Au lieu de payer 2 000 francs guinéens par tronçon, les passagers sont obligés de payer le double.
Sur la question, la Rédaction de Conakry Infos a rencontré certains passagers expriment leur désolation face à cette situation devant laquelle ils ne savent plus à quel saint se vouer
Malgré le découpage des différents tronçons, les passagers de la capitale guinéenne éprouvent d’énormes difficultés dans leur déplacement.
Ce problème se situe à plusieurs niveaux dont entre autres, la rareté des bus publics et surtout le comportement incivil de certains chauffeurs de taxis qui augmentent les tarifs au grand dam de leurs passagers.
C’est le cas de ce citoyen empruntant chaque jour le tronçon Lambanyi-Madina, qui a accepté de nous a relater son quotidien sous couvert d’anonymat.
« Sur le tronçon Kipé-Lambayi, lec hauffeurs taxent les passagers à 4.000 GNF. Maintenant, quand vous quittez Madina à certaines heures, c’est 5.000 GNF. Parfois, ça peut aller jusqu’à 8.000 GNF. Et là aussi, ils débarquent tous les passagers à Kipé. C’est une sorte de spéculation sur ce tronçon que les chauffeurs imposent aux passagers pendant les heures de pointe ».
Interrogé sur le sujet, Mory Camara, syndicat des tricycles de Lambanyi a indiqué que cette augmentation fantaisiste des tarifs est la cause de la méconnaissance des différents tronçons par la population. Il a également dénoncé les mauvaises pratiques dont se livrent certains conducteurs.
« D’habitude, de Kipé à Lambayi, c’est 4.000 GNF que les gens ont l’habitude de payer si c’est avec les tricycles. Maintenant, Kipé-Lambayi est considéré comme un tronçon, les gens doivent normalement payer 2.000 GNF avec les tricycles et 1500 GNF avec les taxis. Mais c’est regrettable de constater que les conducteurs ne respectent pas cette décision des autorités en charge du transport. C’est dommage aussi que les citoyens ne sont pas informés de cela », a-t-il déclaré.
Pour pallier cette injustice envers les passagers de la capitale Conakry, Ousmane Camara, citoyen résident à Lambanyi, invite les autorités du pays à prendre leurs responsabilités.
« Ce n’est pas ce tronçon-là seulement. Si vous allez sur l’autoroute Fidel Castro ou le Prince, là-bas même c’est pire. Les transporteurs nous taxent chers. L’autorité doit pouvoir faire un travail excellent dans cet aspect de transport où la population souffre énormément (…) », a indiqué M. Camara.
Il faut rappeler que les chauffeurs de taxis de la ligne Lambanyi- Madina dont on a tendu le micro, ont préféré s’abstenir de tous commentaires.
BIS
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