Au cours d’une rencontre tenue ce lundi 22 avril 2024, les coalitions politiques et les organisations de la société civile ont décidé de faire front commun contre le pouvoir du général Mamadi Doumbouya.
L’ensemble de ses structures appelées désormais “union sacrée ” a tiré la sonnette d’alarme ce lundi 22 avril 2024, à travers une déclaration.
Les partis politiques, Coalitions des partis politiques, et les organisations de la société civile décident d’unir leurs efforts pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements d’organiser les élections nécessaires au retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de l’année 2024.
Et face au retard constaté dans l’organisation des élections en Guinée, les partis politiques, Coalitions des partis politiques, et organisations de la société civile comptent reprendre les manifestations dans les rues, et sur les places publiques, si le CNRD ne fait rien.
Ci-dessous Déclaration…
Les Partis politiques, Coalitions de partis politiques et Organisations de la société civile signataires de la présente déclaration,
Considérant les engagements mainte fois réitérés par le CNRD, devant le peuple de Guinée et la communauté internationale, de sortir notre pays de la Transition en organisant toutes les élections avant le 31 décembre 2024
Considérant la résolution du CNT fixant la durée de la Transition à 36 mois à compler du 5 Septembre 2021,
Prenant acte de la décision désormais assumée du CNRD de ne pas organiser les élections à cette échéance dans l’unique but de se maintenir aussi longtemps que possible au pouvoir.
Considérant les conclusions de l’accord dynamique obtenu entre la junte et la CEDEAO le 22 octobre 2022 sur une durée de transition de 24 mois qui prend fin au plus tard le 31 décembre 2024.
Decident:
- D’unir leurs efforts pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements d’organiser les élections nécessaires au retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de l’année 2024.
- D’user de tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques, pour exiger l’organisation des élections.
- A défaut d’obtenir la satisfaction de cette revendication, les signataires de la présente déclaration se réservent le droit d’exiger le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile capable d’organiser dans un delai raisonnable des élections crédibles permettant au peuple guinéen de choisir librement ses dirigeants.
Les signataires invitent le peuple de Guinée à se mobiliser pour répondre, avec la plus grande combativité, aux mots d’ordre qu’ils ne tarderont pas à lancer pour exiger l’organisation avant la fin de l’année d’élections inclusives, libres et transparentes.
Conakry, le 22 avril 2024
Adama Bah