La réouverture des classes d’examen au pré-universitaire et dans les institutions d’enseignement supérieure n’a été effective que par endroit et sans aucun engouement. L’ambiance a été plutôt morose a constaté conakryinfos.
A l’université Général Lansana Conté de Sonfonia, l’une des plus des grandes du pays en terme d’effectif, l’affluence notamment des élèves et des étudiants n’a pas été au rendez-vous. Les quelques uns qui ont rallié l’institution dans la matinée ont été soumis au contrôle et au strict respect des mesures barrières.
Dans la commune de Ratoma, cette fois-ci au grand lycée de Kipé, il n’y avait pas de kits sanitaires, donc les classes n’ont pas ouvert.
Même constat à Mamou où selon des confrères basés dans cette préfecture, aucune école publique n’a ouvert ses portes. Raison évoquée, les kits sanitaires ne sont toujours pas acheminés. Or, le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation est ferme. Sans kits, pas de réouverture des classes.
Par contre poursuivent nos confrères, quelques écoles privées ont ouvert mais sans aucun engouement tant chez les enseignants que chez les élèves notent-ils.
A Kankan, la capitale de la Haute Guinée, notamment à l’université Julius N’Nyerere, il n’y a pas eu d’engouement, cependant quelques étudiants et encadreurs ont répondu à l’appel.
« La distanciation sociale ainsi que les autres mesures barrières sont strictement respectées » rapporte un des enseignants.
Comme l’université, quelques écoles publiques de la ville ont pu reprendre les cours, mais toujours dans la morosité.
Dans les écoles privées de nombreux enseignants ont brillé par leur absence.
Au centre-ville de N’Nzérékoré, dans la région forestière, c’est le même constat. Les écoles ont ouvert. Les kits sanitaires sont installés, mais pas d’engouement chez les élèves.
Cette « réouverture » marque la fin de plus trois mois de d’interruption des cours par le fait de la pandémie à coronavirus.
Sékou Camara
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