L’idée était de montrer que ce projet, présenté en mai dernier et perçu alors comme irréaliste, était bien possible. Un test complet devrait avoir lieu dans une ville du centre de la Chine, mais il n’interviendra pas avant le milieu de l’année prochaine.
VIDEO. Le bus qui enjambe les voitures testé en Chine
Pour l’instant, le fabricant du bus TEB Technology négocie avec des villes pour qu’elles acceptent d’accueillir le « straddling bus », de son vrai nom TEB-1.
Le bus mesure 22 mètres de long, 7,8 mètres de large et 4,8 mètres de haut pour seulement un peu plus de 2 mètres pour laisser passer les voitures. Des dimensions censées lui permettre de survoler les deux voies de circulation. Le véhicule fonctionne avec de l’électricité et doit transporter jusqu’à 1200 passagers voyageurs.
Si TEB Technology promet sur son site : « Plus jamais d’embouteillages », les sceptiques pointent le problème des camions en circulation, des virages, des routes pas adaptées pour recevoir le bus, comme les ponts par exemple, ou encore des difficultés liées à l’urbanisation chinoise.
Pour ne pas perturber les automobilistes, le TEB-1 est prévu avec des indicateurs lumineux censés signaler les arrêts du bus. Pour ce qui est des travaux à entreprendre sur les routes, le responsable du projet estime que le bus est cinq fois moins cher à produire qu’un métro. Selon l’agence de presse Xinhua, le Brésil, la France, l’Inde et l’Indonésie seraient intéressés.