Souleymane Keïta au FNDC : « Il est inopportun de prévoir actuellement des manifestations en Guinée »

Le député Souleymane Keita du RPG Arc-en-ciel a réagi lundi à la menace du FNDC de reprendre les manifestations de rue à partir du 08 juin prochain à Conakry, du rond-point de la Tannerie à l’esplanade du Palais du Peuple.

Par la voix de l’honorable Souleymane Keita, membre du bureau politique national du RPG, la mouvance présidentielle n’a pas tardé à se faire entendre face à l’annonce de la reprise des manifestations de rue du Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Réagissant à cette annonce du FNDC, Souleymane Keïta de la mouvance présidentielle affirme qu’il est inopportun de prévoir des manifestations actuellement en Guinée pour diverses raisons.

« Au-delà du positionnement  mouvance présidentielle-opposition  parlementaire ou extraparlementaire, je pense que c’est une mauvaise idée de la part du FNDC de prévoir des manifestations en Guinée actuellement pour plusieurs raisons : les manifestations sont souvent organisées avec le dessein de faire de la violence. Nous sommes dans un contexte sanitaire qui exige de tous des restrictions de mouvements. Pendant que les médecins se battent comme de beaux diables pour finir avec la maladie (Coronavirus), je pense que ce n’est pas le moment d’organiser des manifestations. En plus, nous nous inscrivons dans une logique de décrispation. Ce qui suppose que nous devons discuter et poser sur la table, toutes les questions intéressantes liées à la vie de la nation afin de trouver de manière organisée et structurée les solutions idoines pour le bien de nos populations. », a-t-il indiqué, espérant que les organisateurs de la prochaine marche vont revenir à de meilleurs sentiments avant la date indiquée.

Face à la main tendue du président de la République à ses opposants pour dialoguer, le FNDC exige l’abrogation de la nouvelle Constitution et le départ du président Alpha Condé à la fin de son second mandat.

A cet effet, l’honorable Souleymane Keïta soutient qu’il n’y a pas de préalables quand il s’agit de discuter des questions nationales et surtout lorsqu’il s’agit de prendre des préalables à la place du contexte juridique actuel.

L’honorable Souleymane Keïta estime que le plus important est de savoir raison gardée et privilégier les intérêts supérieurs de la nation.

 

Mamadou Bah

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