Depuis quelques années déjà, le Cnosc-G est en proie à une vive querelle de leadership et une gestion calamiteuse par une certaine équipe dirigeante.
C’est pour inverser cette tendance et décrisper la crise politique, institutionnelle et structurelle interne qui la mine qu’ils ont annoncé la tenue d’un débat à Conakry les 27 et 28 janvier prochains avant avant l’Assemblée générale élective prévue pour le 29 janvier 2014.
Les conférenciers, Alhassane Camara, Dansa Kourouma, Thierno Aliou Diaouné, tous trois membres du bureau national, estiment que l’occasion sera opportune à un débat franc.
Selon eux, les résultats issus de cette rencontre permettraient de redéfinir une nouvelle vision et mission sur la base desquelles les membres du nouveau bureau national seront élus et les instances renouvelées.
« Il n’est jamais trop tard pour mieux faire », réplique Alhassane Camara à un journaliste qui s’est étonné du temps mis pour en arriver là.
Et dans le cadre de la finalisation de cette « dynamique », disent-ils, le bureau national sortant et la commission nationale préparatoire des assemblées générales ont initié un débat pour une »société civile et un nouveau contrat citoyen » en vue de favoriser un meilleur repositionnement du Cnosc-G.
Un travail préliminaire aurait été fait depuis 2011 à tous les niveaux.
« Il s’agira de réunir l’ensemble des acteurs de la société civile pour analyser le contexte et réfléchir un peu sur quel positionnement pour la société civile guinéenne en vue de contribuer au développement national », argumente M. Diaouné.
Les débats porteront également sur les mutations intervenues au sein de l’organisation, les problèmes qu’elle rencontre et les solutions à envisager pour sortir la tête de l’eau.
Cette rencontre regroupera, annoncent-ils, les responsables des 8 conseils régionaux, 33 conseils préfectoraux, 5 conseils communaux, les représentants de 90 réseaux nationaux membres et les partenaires stratégiques.
Zézé Zoumanigui
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