Après plusieurs jours d’arrêt des activités minières à la Société Anglogold Ashanti de Guinée (SAG) en raison de l’envahissement des sites par des orpailleurs clandestins, les autorités locales tentent une médiation pour ramener la stabilité dans la zone.
Ces jeunes, employés sans cadre légal formel, avaient refusé de reprendre leur travail, dénonçant l’absence de garanties sur leur statut et leur rémunération.
Cependant, après plusieurs semaines sans emploi, un grand nombre d’entre eux expriment aujourd’hui le désir de réintégrer leurs fonctions.
Face à cette situation, l’administration préfectorale multiplie les échanges avec la direction de la SAG pour examiner les conditions d’une reprise tout en cherchant à améliorer le cadre d’embauche des volontaires.
« Notre objectif est de trouver un terrain d’entente qui permette non seulement la reprise des activités minières, mais aussi une meilleure sécurisation de l’emploi de ces jeunes (…) », a déclaré le colonel Keita lors d’une réunion avec les responsables de la SAG.
Si les discussions se poursuivent, les perspectives semblent favorables à une résolution du conflit.
Mais pour de nombreux observateurs, la situation met en lumière la précarité de ces jeunes travailleurs, dont le rôle reste indispensable à la sécurité des mines, sans pour autant bénéficier de véritables droits.
Moussa Sarata Kaba depuis Siguiri