Sékou Koureissy Condé : « Je ne sortirai jamais de mes obligations de réserve. »

Largement suivi sur les ondes des différents médias, pour ses éclairages, ses prises de position et ses messages forts pour la paix, Dr Koureissy Condé était une nouvelle fois sur le plateau de la Radio-Télévision Djoma ce mardi 12 janvier, dans l’émission  » On refait le monde « . En raison de l’importance des sujets abordés dans cette interview, nous l’avons joint au téléphone pour plus de précision sur certains passages. Lisez plutôt…

Bonsoir Docteur Koureissy Condé !

Bonsoir !

La porte du dialogue politique semble s’ouvrir progressivement dans le pays, avec notamment la position actuelle de Sydia Touré, un des plus grands leaders de l’opposition… Qu’en dites-vous ?

Moi, je salue et je soutien la volonté du président de l’Union des Forces républicaines. Le dialogue en tant que ferme volonté politique et patriotique doit être notre dénominateur commun.

Pour ceux qui connaissent votre humilité habituelle, il semble que vous êtes excédé par toutes ces questions liées à l’arrestation d’Alpha et que vous êtes désir prêt à lever les verrous sur certains aspects face à la provocation.

Rassurez-vous, je ne sortirai jamais de mes obligations de réserve ni de ma passion pour la paix et la cohésion en Guinée.

C’est vrai que, faute de preuve irrécusable, votre non implication dans cette affaire d’arrestation ne souffre plus de doute, selon les observateurs avertis. Toutefois, parlant du coup d’Etat manqué de Diarra Traoré sur Djoma, vous avez évoqué le cas des 2.437 Malinkés, chiffre. Que voudriez-vous dire exactement ?

J’ai effectivement dit qu’ayant été marqué par la tournure dramatique de cet épisode de l’histoire de notre pays, je ne pouvais même pas penser à l’arrestation d’un officiel Malinké, un leader Guinéen. D’ailleurs, en tant que croyant, je ne peux me permettre d’arrêter un innocent, fut-il Malinké ou pas. Je suis d’une éducation ‘’soufis’’, pour nous, tout est question de morale et de moralité.

A ce jour quelle est la nature exacte de vos relations avec le Président Alpha Condé ?

Ce sont des relations très fraternelles, il m’appelle Jeune frère et je l’appelle grand frère sur la base de nos traditions. Ce sont des relations empreintes de franchise et de vérité et surtout de beaucoup d’humanisme. Le Président m’a fait l’honneur de m’inscrire dans son Présidium de campagne et cela s’ajoute à plusieurs autres faits touchants.

Que pensez-vous de la question des coordinations régionales ?

Je le regrette, cette autre importante question, j’aurais le temps de donner mon point de vue là-dessus.  Il y va de la stabilité et de l’évolution sociale harmonieuse et régulière des communautés et assimilés dans notre pays.

Merci Docteur !

Je vous remercie !