Les associations de presse en Guinée ont échangé ce mardi 23 janvier 2024 avec les commissaires de la Haute Autorité de la communication par rapport à la crise que traversent les médias privés dans le pays.
Après plusieurs heures d’échanges, les associations de presse disent être satisfaites de la rencontre avec l’Autorité de régulation des médias.
Pour le président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée, les lignes commencent à bouger.
« les associations de presse avaient pris l’initiative de venir rencontrer la HAC pour expliquer ce qui se passait à travers un écrit, mais aussi les ministres des Postes télécommunications et de la Communication avaient été saisis et l’ARPT. Il était important pour nous d’aller faire les comptes rendus. Nous avions demandé à la HAC de mener les démarches en vue que nous sortions de ce carcan. Les choses évoluent, nous sommes inscrits dans une dynamique de négociation en vue de trouver des solutions idoines. Dans cet ordre d’idée, nous sommes venus pour répondre à l’appel de la HAC. Les choses commencent à évoluer et elles vont aller crescendo dans ce sens-là », a-t-il expliqué
La récente actualité concernant l’arrestation du SG du SPPG, le président de l’URTELGUI a laissé entendre que des discussions vont être engagées pour qu’il puisse recouvrer sa liberté.
« Son cas a été évoqué par les associations et par les commissaires de la Haute Autorité de la Communication. Nous allons œuvrer par tous les moyens légaux pour qu’il puisse recouvrer sa liberté. La HAC a pris l’engagement d’accompagner dans ce sens parce qu’il n’est pas bien de voir un journaliste en prison », a fait comprendre Aboubacar Camara
Madinatou Diallo