Les fidèles musulmans de Guinée débuteront, ce vendredi 24 avril, le jeûne du Ramadan pour une durée d’un mois, a annoncé jeudi soir le Secrétariat général des Affaires religieuses.
« Le croissant lunaire a été observé ce jeudi dans certaines localités du pays. Par conséquent, le Ramadan débutera ce vendredi 24 avril 2020 sur toute l’étendue du territoire national (…) », a déclaré le Secrétaire général des Affaires religieuses, Aly Jamal Bangoura, dans une déclaration publiée dans les médias publics.
Ce mois sacré pour les musulmans est le mois pendant lequel le Coran a été révélé au prophète Mahomet (PSL).
Il est donc recommandé à chaque fidèle musulman, pendant ce mois, de s’adonner plus à la lecture du Coran, aux prières et de vivre en communion avec ses coreligionnaires.
Le mois de Ramadan de cette année coïncide avec la pandémie de coronavirus qui sévit en Guinée.
Dans le cadre de la riposte contre cette pandémie, les autorités ont fait fermer tous les lieux de culte dont les mosquées qui s’attendaient à être prises d’assaut par les fidèles musulmans.
En outre, le Secrétaire général des Affaires religieuses, Aly Jamal Bangoura a invité les fidèles musulmans a faire les prières à domicile avec le strict respect des mesures et gestes barrières.
« Pendant ce Ramadan, les fidèles sont invités à faire leurs prières dans leurs concessions familiales et d’éviter les regroupements. Le Secrétariat général des Affaires religieuses prendra toutes les dispositions pour animer le mois et assurer la diffusion des sermons et prêches dans les médias publics et privés, ainsi que sur les réseaux sociaux. », a indiqué le Secrétaire général des Affaires religieuses.
Le jeûne du Ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam avec la profession de foi, les cinq prières quotidiennes, l’aumône légale et le pèlerinage à La Mecque.
Durant vingt-neuf ou trente jours, les musulmans pubères s’abstiendront de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube au coucher du soleil dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19.
Djénaba Camara