La Commission électorale nationale indépendante (CENI) s’interroge sur le moment de la publication de la déclaration de l’Union européenne, relative à la crédibilité des résultats de la présidentielle en Guinée. D’autant plus qu’elle intervient pendant que la communauté internationale et les acteurs nationaux tentent d’apaiser les tensions et amorcer un dialogue.
Dans une déclaration publiée, ce jeudi 29 octobre 2020, l’institution en charge des élections en Guinée rappelle que toutes les opérations liées à l’organisation de la présidentielle du 18 octobre 2020, se sont déroulées dans la transparence et la légalité requises avec l’implication effective des acteurs du processus électoral à tous les niveaux, notamment : les partis politiques candidats, les plateformes de la société civile, les observateurs sous régionaux, régionaux et internationaux.
Pour ce qui est des interrogations de l’UE, la CENI indique que les procédures de remontée des procès-verbaux des bureaux de vote vers les commissions administratives de réception et de transmission ont été clairement définies par la CENI, ainsi que les procédures de centralisation des votes dans les circonscriptions. « Ces opérations n’ont souffert d’aucune entorse et ce, conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière », lit-on dans la déclaration.
Plus loin, elle déclare que les procédures de remontée et de centralisation des votes ont été clairement élaborées par la CENI et partagées avec les acteurs électoraux à travers sa cellule technique d’action et de suivi du processus électoral et l’organisation des comités inter parties décentralisés dans les sous-préfectures et les cinq communes de Conakry. « Il n’y a pas d’autres voies légales en ce qui concerne le processus de validation autres que la CENI qui proclame les résultats provisoires et la Cour Constitutionnelle qui statue sur le contentieux et les résultats définitifs ».
Au finish, la CENI invite la communauté nationale et internationale à faire siennes, les déclarations tant des observateurs nationaux et internationaux, que celles de la mission conjointe CEDEAO, Union Africaine et les Nations Unies
Récemment, le haut représentant de l’Union Européenne, dans sa communication relative à la tenue du scrutin présidentiel du 18 octobre et de la proclamation des résultats provisoires du premier tour le 24 octobre 2020, a émis des doutes quant à la transparence au niveau du transfèrement des procès-verbaux.
La rédaction